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Henri Saintin (1846-1899) Coucher de soleil à Cernay la Ville ou Le retour des oies
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Description de l’antiquite :

"Henri Saintin (1846-1899) Coucher de soleil à Cernay la Ville ou Le retour des oies"
Henri SAINTIN
(Ivry sur Seine 1846 - Paris 1899)
Coucher de soleil à Cernay la Ville ou Le retour des oies
Huile sur toile
H. 54 cm ; L. 73 cm
Signée, située et datée en bas à gauche « Cernay la Ville, novembre 1891 »

Henri Saintin a suivi avec succès les ateliers d’Isidore Pils, d'Alexandre Ségé et de Charles Saint Marcel à l'École des Beaux-Arts, un peu contre la volonté paternelle. Un ami de la famille, Cointepoix de Blay (peintre et l'adjoint au maire du 13éme à Paris), l'encouragea et il fallut son succès au concours Troyon, où il remporta le premier prix, en 1871, pour vaincre la résistance d'un père, commerçant aisé, ne pouvant comprendre qu'il donnât sa jeunesse à une profession aussi incertaine.
Il fait ses premiers pas en tant que peintre au Salon en 1867 avec la toile: "Mare en sous-bois au Val-Saint-Germain en hiver". Il va peindre dans les environs de Paris et en forêt de Fontainebleau.
Puis vers 1875, sous l’influence de Francis Blin et d’Alexandre Ségé, il découvre la Bretagne, dont les paysages deviennent récurrents dans son œuvre. Il y pratique l'aquarelle qu'il utilise en tons purs. Il s’établit à Plurien, près du Cap Fréhel et travaille souvent à Erquy, Saint-Cast, Paimpol, ou encore Saint-Quay-Portrieux.
Il effectue aussi un séjour, en 1875, à Saint-Quay.

En 1890, Henri Saintin faisait partie des artistes dissidents à l’origine de la scission de l’institution du Salon en deux expositions et jusqu’à sa mort, en 1899, il exposa au Salon de la Société nationale des beaux-arts. Ses dernières années virent aussi une diversification de sa production : on relève quelques portraits, une scène religieuse, la Fuite en Égypte (1893) et l’introduction sporadique de la figure humaine dans des tableaux aux titres vagues comme Soir d’automne (1892). Sa carrière resta discrète, même s’il reçut commande de décors pour le Luxembourg et pour l’Hôtel de Ville, en raison d’une modestie et d’une horreur de la réclame qui le poussaient à garder ses œuvres. Dans le domaine du paysage urbain, on connaît de lui quelques vues de Venise et de rares vues de Paris, dont le petit panneau de la donation François-Gérard Seligmann (« Vue de l’exposition universelle de 1889, à Paris »). Dans cette toile il s’attache à une vision d’un Paris éphémère qui pour quelques mois avait vu surgir, semblant flotter sur l’eau, des dizaine de palais aux formes capricieuses.

De longs séjours en Bretagne et dans la Côte-d'Or, des études de Paris et de sa banlieue, puis un voyage en Italie, lui avaient fait apprécier les belles lignes et la lumière limpide et colorée; il est bien de l'école des Corot, Troyon, Rousseau, Daubigny; déjà il possédait l'exactitude du dessin à laquelle il joignait la justesse du ton et l'exécution sincère et large de l'Ecole moderne du paysage.
Henri Saintin arrivait bien préparé pour les expositions, aussi obtenait-il assez rapidement mentions et médailles même, à Munich, à l'Exposition internationale de 1883, c'était un acheminement vers des récompenses plus hautes.
Il obtint la croix de chevalier de la Légion d'Honneur en 1891.

Henri Saintin a produit une œuvre importante qui le place en bon rang dans la peinture du paysage moderne, dans la phalange des Chintreuil, Desbrosses, Lépine, Paul Guigou, Lansyer, etc. Il a exposé pendant vingt-cinq ans. Sa modestie, ce besoin de conserver ses œuvres, ont limité sa réputation et accumulé les productions dans son atelier. Toujours il cherchait et choisissait bien le site composé harmonieusement, même dans ses petits panneaux et ils sont nombreux; le dessin est observé avec un soin scrupuleux, la couleur juste et l'effet saisi avec bonheur. Ils donnent l'impression d'une vision de nature.
Texte de Jacques Riand

En 1891, Henri Saintin réalise cette très belle œuvre d’une palette rougeoyante. Les oies sont rentrées par leurs gardiennes et prennent des teintes bleutées dans ce soleil couchant de fin d’année. La ferme aux toits de chaume de l’arrière-plan est barrée par un arbre dénudé, construisant la profondeur de l’œuvre. Cette toile à la lumière si particulière s’inscrit parmi les plus belles toiles de Saintin.
 
Prix: 4 800 €
Artiste: Henri Saintin
Epoque: 19ème siècle
Style: Napoleon III
Etat: Parfait état

Matière: Huile sur toile
Longueur: 54 cm hors cadre
Largeur: 73 cm hors cadre

Référence (ID): 1452608
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