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Description de l’antiquite :

"école Vénitienne, XVIe Siècle, Andromède Libérée Par Persée"
École vénitienne, XVIe siècle

Andromède libérée par Persée

Huile sur toile, 172 x 155

Avec cadre cm 195 x 177


Cassiopée, reine d’Éthiopie, s’est vantée un jour de la beauté de sa fille Andromède, à ses yeux supérieure à celle des Néréides marines. Offensée par l’outrage, Anphrite, mère de ces dernières, convainc Poséidon de venger l’honneur des filles : il est ainsi commandé que Ceto, monstre marin, remonte des profondeurs de la mer et ravage les côtes de l’Ethiopie. La seule solution pour apaiser sa colère était de sacrifier Andromède. Enchaînée à un rocher, la princesse a été vue par le héros Perseus, qui par hasard survolait la zone, en fuite après avoir décollé la méduse. Avec la tête coupée de celle-ci, le héros pétrifia le monstre et put ainsi sauver la jeune fille

Dans la peinture présente figure l’instant suivant la libération d’Andromède : Persée, encore vêtu des chaussures ailées utilisées pour voler, l’a désormais libérée de ses chaînes et la soutient tendrement, le nouvel amoureux. Des dieux marins se précipitent pour célébrer la victoire : un triton à droite sonne une corne, tandis qu’une autre personnification couronnée d’algues aide à sauver Andromède, assise sur le monstre pétrifié. Dans ce dernier, il est possible de reconnaître un développement ultérieur du mythe : du sang pétrifié du monstre naquirent les coraux, joyeusement accueillis par la communauté marine des tritons et des néréides.
Le tableau dénonce la matrice vénitienne immédiate, qui règne malgré le tissu qu’il glisse d’Andromède, de Ferrare dans les replis denses qui tombent d’une épaule de la jeune femme. Un chromatisme chaud serpente sur les corps des retraités, illuminant et inondant d’ombres à l’occasion les muscles dans un mouvement ascendant, à son apogée dans le triton avec corne. Disposition de composition, torsions et mouvements délicats font référence à la saison culturelle tizianesca fièrement vénitienne, comme le rappelle immédiatement une greffe du Veronese (Perseus libera Andromeda,1576-1578 Rennes, Musee des Beaux Arts).

Dans le dernier quart du XVIe siècle, la vie des quatre principaux artistes de l’époque se termina en Vénétie : Titien, Tintoret, Véronèse et Bassano, dont la parabole picturale suivit les décennies suivantes sous forme d’imitation plus ou moins louée. Sur leur scorta, la célèbre plume de Marco Boschini (Les riches mines de la peinture vénitienne) distingué sept manières de faire d’autant d’artistes, qui intinsino motif inspirateur à partir d’eux. Parmi les sept, Jacopo Negretti, mieux connu sous le nom de Palma il Giovane, reflétait un pragmatisme matériel semblable au présent, concentrant des scènes mythologiques dans des compositions volumineusement animées. Androméda même libérée par Persée (Museum Schloss Wilhelmshöhe, Gemäldegalerie Alte Meister, Kassel) ouvre une suite épisodique dans laquelle sont à insérer, en rapport avec le présent, les trois Grâces (Accademia di San Luca, Roma et coll. priv.) et Loth et les filles (Amsterdam, Rijksmuseum). Symptomatique que d’autres artistes comme Paolo Fiammingo (L’amor Letheo, Vienne, Kunstistorisches Museum), Felice Brusazorci (Loth et les filles, coll. priv.) e Pietro Mera (La caduta dell'uomo, Walters Art Museum Baltimora e Diana e le ninfe prese da Atteone, coll. priv.) aient assimilé les mêmes modules de réalisation du présent, dans le contexte du panisme vénitien de la fin du XVIe siècle.Le sujet n’est pas nouveau dans l’arrière-pays de la Sérénissime : en reprenant la vision de Bonifacio de' Pitati (Persée et Andromède, Bergame, Académie Carrara), l’artiste du présent s’approche du lexique tizianesque du milieu du siècle. Si Andromeda libérée par Persée de Titien (Wallace Collection, Londres), commandée par Philippe II d’Espagne, introduit les subtiles bijoux portés par la princesse, c’est sur Mars qu’elle dépouille Vénus (Édimbourg, National Gallery of Scotland) et Vénus et Mars unis par l’amour (The Met, New York) du Véronais qu’il est possible de voir la même, docile proximité des deux amoureux. 
Prix: 28 000 €
Epoque: 16ème siècle
Style: Autre style
Etat: Bon état

Matière: Huile sur toile
Longueur: 172
Largeur: 155

Référence (ID): 1453623
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