ECOLE FRANCAISE CIRCA 1860 : "MONTAGE ROMANTIQUE D'APRES LE BRUN"

Ecole française circa 1860 « Montage romantique d’après Le Brun », réunion de quatre œuvres sous un même cadre, séparées par une marie-louise en papier doré, « Les amours jardiniers » 10 X 33 cm, « Cérès » 18 X 23 cm, « Générosité de la Nature » 19 X 26 cm, « Chevalier chargeant » 14 X 9,5 cm pour un ensemble de 36 X 51 cm, sur toile de la Maison Amiot à sans cadre. Les trois premiers sont des huiles sur la même toile, la quatrième est une aquarelle sur traits de crayon sur papier collé sur la toile.
Nombreuses annotations (d’encadreur?) au dos du carton de support.
En l’état, cassures de la toile et petits manques.
Grâce à l’expertise de Dominique Brême, spécialiste de l’artiste que je tiens à remercier ici, je peux, sans que cela obère le texte ci-dessous, qu’il s’agit d’études d’après le décor de Le Brun pour le Pavillon de L’Aurore à Sceaux.
Si celles du bas, avec leur haut cintré, montrant une femme endormie sur des gerbes de blé et une autre femme nue au milieu des animaux se pressant le sein pour en faire jaillir un lait généreux, ainsi que la frise des amours, pourraient bien être des projets de décoration murale sur un thème naturaliste, la quatrième n’a pas de rapport et semble avoir été mise là seulement pour équilibrer.
Si l’influence de Delacroix sur les artistes du XIXe fût immense et perdurera bien après sa mort en 1863, la construction, le coloris et le beau métier de ces esquisses nous indique que leur auteur était lui aussi un Maître, encore à identifier.
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