Montmartre, Paris, signé : Rachel Favet-Scheurer, daté : 1969, Ecole Française

Peinture à l’huile sur carton toilé, bon état.

Sujet : Montmartre, le Sacrée Cœur, Paris, très belle qualité

Epoque :  daté de 1969

Signé : oui en bas à droite, artiste référencé, d’origine Suisse / Française
 
Formats : avec le cadre  46 x 62 cm.  -    la toile 38 x 54 cm.

Cadre : cadre en bois argenté / doré, neuf, donc bon état


Biographie :

Rachel Favet-Scheurer 1919 / 2009
 
Peintre figuratif dont la carrière s’étend de 1946 à 2009. Elle participe à plusieurs salons et expositions internationaux dans différents pays (Suisse, France, Italie, Etats-Unis, voir liste ci-dessous). Elle a surtout pratiqué la peinture à l’huile et le pastel, mais elle a aussi utilisé l’acrylique, la gouache ainsi que la peinture sur soie et sur jute. 
Son œuvre comprend majoritairement des paysages peints à l’huile, ainsi que des animaux traités au fusain, pastels ou huile. Son œuvre comprend également de nombreuses compositions, des natures mortes, des fleurs, etc.


Rachel Favet-Scheurer est née le 14 mars 1919 à Genève d’un père suisse alémanique, Ernest Scheurer, et d’une mère française, Eugénie Bornat. Elle est l’aînée de 4 enfants. Son père était dessinateur, ciseleur, graveur et il peignait à l’occasion.
Dès l’enfance, Rachel montre un goût prononcé pour les couleurs, les fleurs et les animaux. Elle est douée pour le dessin, à tel point qu’une maîtresse d’école propose aux parents de lui donner des leçons. Mais le père refuse, il ne veut pas que sa fille fasse un métier si peu rentable. Ce qui n’empêche pas la fillette de continuer à dessiner !

Elle a 19 ans quand son père se suicide, laissant une femme avec 4 enfants dont 3 en bas âge. Rachel devient chef de famille et trouve un emploi dans une firme comme décoratrice au service de publicité. Elle va y apprendre différentes techniques qu’elle utilisera par la suite. 
En 1943, elle se marie et donne naissance à une fille en 1944. Les tableaux les plus anciens répertoriés datent de 1946 et portent déjà sa signature comprenant ses deux noms patronymiques (Favet et Scheurer). 
A cette époque, elle rencontre Maître Georges Migot, musicien et critique d’art parisien, dans une Académie de musique à Genève où elle suit des cours. Il se montre très intéressé par son travail et lui propose de la conseiller pour canaliser sa fougue et sa curiosité. Cette relation Maître-élève a duré plusieurs années. Jamais elle n’a oublié ce qu’elle lui devait et l’a toujours cité lors d’interviews. 

Pendant cette période, elle apprend beaucoup des anciens en lisant de nombreux ouvrages consacrés à leur manière de travailler. Ces lectures l’amènent à utiliser la cire vierge et à tester différents mélanges d’huile et essence. Elle aime expérimenter les techniques anciennes, tout en essayant les nouveaux matériaux comme l’acrylique.

Dans les années 50, elle commence à participer à des expositions internationales comme le Salon des Indépendants à Paris. Elle expose aussi fréquemment à Genève ou en France dans des expositions collectives et individuelles.  Dans les années 70, elle reçoit de nombreux diplômes et médailles lors d’expositions à l’étranger. 
Pour des raisons de santé, elle diminue ses activités à la fin des années 90, sans toutefois s’arrêter totalement. En fait, elle a peint et dessiné pratiquement jusqu’à sa mort (son dernier dessin date de fin 2008). 

Elle vivait pour sa peinture et avait toujours une foule d’idées en tête. Elle disait qu’il lui aurait fallu plusieurs vies pour tout réaliser.  Elle est partie à l’âge de 90 ans en laissant une série de projets, ébauches et œuvres inachevées derrière elle. On ne sait pas combien d’œuvres signées elle a produit, en tout cas plus de 500.
 
Source :  le site de Rachel Favet-Scheurer

Vendue avec facture et certificat.

Tableau visible à notre galerie à L’Isle sur la Sorgue (France), le week-end.
Expédition gratuite  pour la France.
Et sur devis pour les autres pays.

A1888