État : Trés bon état
Technique: Aquarelle et goucahe sur papier bistre
Autre : Signée en bas à gauche
Dimension : 48/50 cm
Dimension avec cadre : 76/77 cm
Expédition France : 45 euros, autres pays nous consulter
Édouard Doigneau est né le 27 septembre 1865 à Nemours, dans une famille d'origine rurale et artisanale, réputée pour son savoir-faire en matière de coutellerie. Depuis plusieurs générations, les Doigneau, lignée à l'esprit curieux et ouvert, s'étaient enrichis par leur travail, où leur savoir-faire artistique trouvait à s'appliquer. C'est la raison pour laquelle Edmond Doigneau, le père du peintre, assuré de vivre de ses rentes, trouva le loisir de s'intéresser à l'histoire, à l'archéologie et à la sculpture.
Naturellement, le jeune Édouard Doigneau fut le témoin privilégié des passions de son père. Il se familiarisa donc dès l'enfance avec le monde de l'art, celui des animaux et de la chasse que pratiquaient en forêt de Fontainebleau de nombreux équipages.
Édouard Doigneau aurait aimé intégrer l'École des Beaux-Arts mais son père s'y opposa catégoriquement. Par sa famille, il fut donc contraint de préparer un prestigieux concours : celui de Polytechnique. Il fit de brillantes études.
Promu ensuite sous-lieutenant d'artillerie, Doigneau est affecté à Orléans. Là, occupant les moments de loisirs que lui laisse la vie de caserne, le jeune officier reprend discrètement crayons et pinceaux. Il ne les abandonnera plus jamais. De cette période datent de nombreuses esquisses ayant pour thème la vie militaire, avec le compagnon obligé des hommes d'armes : le cheval.
Après son passage à Orléans, Doigneau se trouve affecté au Havre. Le littoral normand l'attire et le fascine.
En 1895, à l'âge de 30 ans, le lieutenant Doigneau démissionne de l'armée. Tournant définitivement le dos à la province, le peintre retrouve le Paris de ses vingt ans, en ces années fébriles où la capitale, creuset d'innombrables talents, partage ses faveurs entre les peintres pompiers, les impressionnistes et ces nouveaux artistes incompris et déjà célèbres : les nabis.
Doigneau s'inscrit à l'académie de peinture Robert Fleury.
Destiné tout d’abord à une carrière militaire, il entre à l'École Polytechnique en 1885.
Il abandonne en 1900 pour se consacrer à la peinture. Il est l'élève de Jules Lefebvre et de Tony Robert-Fleury à l'Académie Julian à Paris, puis il part à Fontainebleau, en Bretagne, en Camargue, sur les bords de Loire, puis en Espagne et en Afrique du Nord. Il revient cependant fréquemment à Paris où il a un atelier boulevard Berthier et fréquente les Salons et expose de 1908 à 1911 à la Galerie Georges Petit.
Édouard Doigneau est sociétaire des Artistes Français, dont il est hors concours, et des Aquarellistes, des Orientalistes et des Peintres de Chevaux.
Il obtient une médaille d'or pour La ronde des bigoudènes au Salon des Artistes Français de 1906. Dessinateur, il croque sur ses carnets et peint à l'aquarelle des scènes pittoresques de Bretagne, du Pays Bigouden en particulier, ainsi que des scènes animalières. Peintre régionaliste de formation classique, il ne veut appartenir à aucune école ni s’attacher à aucun style. Ses œuvres réalisées en Afrique le rattachent cependant au genre de la peinture orientaliste.
Musées : Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de Rouen, Musée des Beaux-Arts de Reims.
Comparées de son vivant à celles de Lucien Simon ou de Jean-Julien Lemordant, les œuvres d'Édouard Doigneau demeurent confidentielles, admirées d'un cercle encore trop restreint d'amateurs.