Format de la peinture seule 32,5x43cm et 34,5x45cm cadre compris.
Il s'agit donc d'une nouvelle oeuvre post-impressionniste à tendance synthétique de Fernand Daucho qui peint ici une vue animée du village de Bleury dans l'Eure et Loir en 1943, lorsque le peintre a habité un temps non loin de là. Oeuvre plutôt précoce où l'artiste est encore sous l'influence de l'école de Pont-Aven, en effet, on remarque immédiatement les leçons de Gauguin et de Maurice Denis que Daucho a bien retenues, il synthétise au maximum son motif et emploie des couleurs typiques de l'école avec des mauves, roses, verts tendres, bleu ciel etc...
Oeuvre forte et emblématique du peintre, on retrouve d'ailleurs dans l'ouvrage sur l'artiste que je conseille vivement " Fernand Daucho, 1898-1982 " de Jean-marc Michaud et René Le bihan, 2 oeuvres extrémement proches de la même période, reproduites page 12 (voir dernière photo)
Fernand Albéric Dauchot, dit Daucho (né le 3 décembre 1898 dans le 14e arrondissement de Paris, décédé le 10 juin 1982 à Riantec) est un artiste peintre expressionniste français.
Fernand Dauchot a étudié à l’École des arts appliqués de Paris, puis au musée des arts décoratifs de Paris. Il part sur le front en 1917 et en revient blessé. Le peintre a essentiellement peint la Bretagne : il arrive à Pont-Aven en 1923 et fréquente les autres artistes à l'hôtel de la Poste. Il se marie avec une jeune bretonne en 1925. Il habite d'abord à Paris mais passe chaque été beaucoup de temps en Bretagne. Il habite aussi pendant dix ans à Riec-sur-Bélon, à partir de 1933. Ses sujets préférés sont les bords de l'Aven. Après la guerre, il aménage une maison et un atelier à Pont-Aven.
Il expose au Salon des indépendants de 1927 à 1929 et en 1948, expose à la Galerie Cardo.
Les œuvres du peintre sont restées méconnues du grand public pendant de nombreuses années, mais les tableaux de Fernand Dauchot illustrent depuis 2010 les enveloppes des bureaux de poste de Concarneau, Névez et Pont-Aven et ce qui devrait contribuer à faire connaître ce peintre.
Vers 1950 il retirera le T de Dauchot à sa signature afin d'éviter des confusions avec son homonyme Gabriel Dauchot.
Peinture en parfait état, livrée dans un simple baguette moderne
Oeuvre garantie authentique