Il est représenté debout sur une fleur de lotus épanouie sur une base architecturée devant une mandorle.
Oeuvre de grande dimension très décorative.
Quelques manques et cassures dans le bois, patine du temps, dorure et laque en état moyen.
L'ensemble est très fragile.
Japon, période Edo (1603-1868), époque début XIX ème sicèle.
Livraison par transporteur, 100 euros en France, 200 euros en UE et 500 euros reste du monde.
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Le culte d’Amida, très répandu en Chine, fut introduit au Japon à partir du Xe siècle pour se développer principalement dans la secte Tendaï. La divinité est ici représentée debout sur une seule fleur de lotus, dans la posture choisie pour accueillir ceux qui prononcent son nom avec ferveur. Elle fait le geste de la prédication, l’un de ses signes distinctifs. La frontalité de la sculpture accentue le caractère solennel de la divinité et domine le fidèle qui doit s’approcher pour obtenir ses grâces. Le visage à l’expression recueillie est marqué de l’umâ, signe de l’appartenance divine ; la protubérance crânienne est également figurée. La mandorle en forme de barque, légèrement recourbée dans sa partie haute, présente un nimbe rayonnant.
(Extrait de : Marie-Dominique Labails, La collection japonaise de Georges-Labit, 1994)