Organique ou minéral, ce paysage ésotérique est composée de formes incrustées et en reliefs qui résonnent comme de mystérieux signaux.
Cette oeuvre est du peintre et dessinateur Henri Dimier auquel le Bénézit consacre une longue notice.
Fils de l’historien d’art Louis Dimier, Henri Dimier nait le 30 octobre 1899 à Valenciennes (Nord) et décède le 12 décembre 1986 à Eaubonne (Val-d’Oise).
En 1916 il s’engage dans la guerre comme chasseur alpin.
En 1919 il intègre l’Ecole des Beaux-Arts de Paris pendant un an.
Il traverse une longue période mondaine fréquentant le milieu des ballets russes, l’entourage de Cocteau et les fêtes de Marie-Laure de Noailles.
A partir de 1935 il renonça à ces relations et mena une vie quasi ascétique.
Il expose régulièrement à partir de 1933 dans les salons et les galeries parisiennes.
L’ultime période d’Henri Dimier et à laquelle cette oeuvre appartient est celle de son épanouissement artistique. Il compose alors des signes disséminés sur le papier ou la toile, avec une préparation selon des recettes personnelles, « ressemblant à quelques pierres marbrières rares à dominantes roses ».
Une salle est consacrée aux oeuvres d'Henri Dimier au Musée des Ponchettes à Nice.
Huile sur toile vers 1970, en très bon état, titrée et signée « Pinagre - Henri Dimier » au dos.
Dimension: 42 x 52cm hors cadre et 51,5 x 61,5cm avec son cadre en citronnier.