"Formé dans l'atelier du peintre Théophile Deyrolle (1844 – 1923) à Concarneau, Lionel Floch commença d'exposer après la Guerre, à Brest et à Quimper, puis à Paris au Salon d'Automne, en 1924, des paysages, scènes de cirques forains, de pardons, de ramassage de goémon .....
Il s'installa, en 1923, à Pont-Croix et se lia aux peintres qui séjournaient dans cette petite ville du Cap Sizun comme Paul de Lassence (1886–1962), Claude Venard (1913–1999), Gale Turnbull (1889 - ?), Jean Deyrolle (1911-1967) ..... ainsi qu'au milieu artistique et littéraire de Quimper comme Max Jacob, Giovanni Léonardi, Jean Moulin, Préfet de Châteaulin et le Docteur Augustin Tuset (1893-1967), avec lequel il visita l'Afrique du Nord et la péninsule ibérique.
En 1934, Lionel Floch compta parmi les fondateurs de l'Union Artistique de Quimper, qui organisait le Salon des peintres de Bretagne.
Il fut de ceux qui abordèrent « la gravure comme prolongement de la peinture » ; dans l'eau-forte, il gravait lui-même des scènes parfois reprises ou extraites de ses grandes compositions à l'huile. Et, s'il est à peu près certain qu'il ait lui-même gravé le bois, son approche de la taille d'épargne renoua surtout la vieille relation d'un artiste et de son traducteur : le plus souvent en effet, il confiait à Augustin Tuset, sculpteur et graveur amateur qui l'avait initié à la xylographie, le soin de reporter ses dessins dans le bois de fil ou plus fréquemment le linoléum.
Les sujets de ses estampes sont les mêmes que ceux des toiles, et les constructions presques identiques, mais la raideur du tracé au canif et la monochromie accentuent la sévèrité des figures graves, âgées, endeuillées, la dureté de la tâche des goémoniers, l'affrontement des lutteurs."