Elles sont toutes quadripodes , ce qui est typique , voir courant , pour l'orfèvrerie de Douai et de Valenciennes mais rarissime pour tous les autres centres de production dans la France de l'Ancien Régime.
Les pieds à enroulement s'attachent au corps de la chocolatière par de grandes coquilles qui rappellent encore très fort le style Régence.
Son corps est formé par quatre pans droits ,alternés avec quatre pans cintrés à côtes doubles droites .
Le fretel du couvercle est formé par une graine éclatée posée sur une terrasse de godrons posés en rayons..
Le manche en poirier tourné noirci se dévisse et est attaché au corps par une gaine à côtes droites .
La verseuse est abondamment poinçonnée sur le bec verseur, à l'intérieur dès pied et sur le fond du corps . La lettre de jurande T est utilisé pour l'année 1757.
Ce bel objet pèse pas moins de 1170 grammes .