Affaire Dreyfus - Légion d'Honneur au grade Commandeur Du Lt-Colonel Albert Léon Bertin-Mourot flag

Affaire Dreyfus - Légion d'Honneur au grade Commandeur Du Lt-Colonel Albert Léon Bertin-Mourot
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Description de l’antiquite :

"Affaire Dreyfus - Légion d'Honneur au grade Commandeur Du Lt-Colonel Albert Léon Bertin-Mourot"
AFFAIRE DREYFUS - Unique Légion d'honneur au grade Commandeur du Lieutenant-Colonel Albert Léon Bertin-Mourot, avec empreinte de carte de visite  - ref SVC24MOU001

En préambule, en fonction de la sensibilité du sujet, nous tenons à signaler, que les informations, les éléments écrits ont été trouvés sur Internet, ils s'agit d'extraits, ils peuvent être parcellaires et n'engagent que ceux qui les ont écrits, à l'époque ou de nos jours, sortis de leurs contextes, ils pourraient laisser entendre des interprétations inexactes ou contraire à la volonté originale de leurs auteurs ...

Antiquaire (sans avis personnel sur cette question) et pas historien, aucune ambiguité sur le sujet, notre volonté est simplement de trouver des amateurs éclairés, collectionneurs, voire un musée qui souhaitera se rendre acquéreur des ces objets uniques.
Notre but est uniquement lucratif.

Attention, concernant les musées, un objet n'est livré qu'après réglement complet, pas d'attente d'accord de mécénat ou autres. 
Si vous ne disposez pas immédiatement des fonds pour l'achat, merci de ne pas nous contacter.
Nous n'avons pas besoin de contre-expertise ou autre, nous assurons, nous-mêmes l'expertise de nos ventes.
Un certificat de vente professionnelle pourra être délivré.

Le lieutenant Colonel Albert Léon Bertin-Mourot, commandant à l'époque, eut un rôle déterminant aux premiers temps de l’Affaire Dreyfus et il avança le premier le nom de Dreyfus comme celui du possible traître.
Pour rappel, le capitaine Dreyfus fut soupçonné et un moment condamné pour avoir livré des informations à l'ennemi.
Le lieutenant Colonel Albert Léon Bertin-Mourot garda ses convictions personnelles jusqu'à son dernier jour, bien qu'il tenta, à un moment, de s'extraire des débats et procés.
Lors de l’enquête qui fut menée après la réception du "fameux" bordereau, ce fut sur ses indications, comme en témoignera Picquart, qu’avait été « attirée l’attention de ses supérieurs (colonel Fabre, Lt-colonel d’Aboville) sur l’analogie de l’écriture de Dreyfus avec celle du bordereau et sur les allures indiscrètes de Dreyfus » (lettre de Picquart au garde des Sceaux du 14 septembre 1898).
Bertin-Mourot avait donné pour preuve de la culpabilité de Dreyfus le fait que deux de ses officiers l’avait un jour trouvé « en train de prendre des notes sur des documents secrets ». 
Labori, qui avait fait sa connaissance à l’occasion d’un repas chez des amis en commun, à la fin de janvier 1895, se souviendra que Bertin-Mourot lui avait dit « qu’il se considérait comme un des principaux artisans de la condamnation de Dreyfus » et « qu’il en tirait honneur ».


Albert Léon Bertin Mourot, né à Strasbourg (Alsace) le 3 décembre 1852, décédé au début d’octobre 1938.
Fils de Pierre-Augustin Bertin Mourot (professeur de la faculté des Sciences de Strasbourg) et d'Eugénie Albertine Dreyfus (fille d'Albert Dreyfus (négociant))

- Commandeur de la Légion d'Honneur le 12 juillet 1917
- Officier de la Légion d'Honneur le 10 juillet 1907
- Chevalier de la Légion d'Honneur le 30 décembre 1890

Saint-cyrien en 1870, lieutenant en 1874, capitaine en 1877, Bertin-Mourot était chef de bataillon depuis le 11 juillet 1889. 
Après avoir été nommé à l’état-major de la 19e division, du Gouvernement de Paris puis à celui du ministre (1882 puis à nouveau 1886), 
cet officier topographe avait été affecté à l’État-major en 1889 tout en étant l’adjoint du commissaire militaire de la commission de réseau des chemins de fer de l’Est et à ce titre placé au 4e bureau. 
En 1881, il avait fait partie de l’expédition de Tunisie.

La vente

En pièce jointe et non à vendre, uniquement en illustration de cette vente
- Croquis d'audience , caricature signée Maurice Feuillet du Lieutenant Colonel Albert Léon Bertin-Mourot, réalisée lors du procès Dreyfus entre le 7/08 et le 9/09/1899
- Acte de naissance
- Inscription LH

Suite à une succession, traitée en Normandie en 2024, plusieurs objets ont été dispersés dans le cadre de ventes aux enchères.
Ainsi, nous avons pu acquérir l'empreinte de la carte de visite du fils du Lt Col Albert Léon Bertin-Mourot, René Bertin-Mourot ainsi que plusieurs Légion d'Honneur, d'autres empreintes de carte de visite et des bracelets (gourmettes nominatives) en argent.
La famille Bertin-Mourot, issue de la bourgeoisie strasbourgeoise, dans leurs générations successives, apporta à la France plusieurs officiers et grands commis d'état, qui furent décorés régulièrement de la Légion d'honneur.
Ainsi, nous disposons de l'épée du contrôleur des dépenses de l'état, René Bertin Mourot, chevalier de la LH, nous disposons aussi de sa LH;
Mais aussi de la LH et des bracelets en argent de Guy Bertin-Mourot, officier du 5ième régiment de Spahis, mort pour la France, durant la récente guerre d'Algérie.

La légion d'honneur au grade de Commandeur, était celle du Lieutenant Colonel Albert Léon Bertin-Mourot, l'empreinte de la carte de visite est celle de René Bertin-Mourot.
La hauteur, attache incluse de la légion est de 7,5 cm
Nous vendons dans ce lot la légion d'honneur (commandeur) et l'empreinte de carte de visite.

Au sujet de la médaille, elle est en OR 18K carats et elle a été remise en 1917.
On remarquera le montage spécifique et la transformation de l'anneau pour un port en collier, strictement d'origine, LH trouvée ainsi.
L'empreinte CV est en cuivre (9,5 x 7 cm environ)
Ces objets sont en très bon état, la LH comporte sa boutonnière pour un ruban collier.  


Plus de détails au sujet de l'affaire Dreyfus, avant de lire voir mentions en préambule >>>

Dreyfus et Bertin-Mourot se connaissaient depuis le second semestre de 1893, date à laquelle Dreyfus avait fait son stage sous ses ordres au 4e bureau. 
Une collaboration qui permettra à Bertin-Mourot de devenir, au procès de 1894, un des principaux témoins à charge contre Dreyfus. 
Pour Dreyfus, ce témoignage s’expliquait par l’antipathie affirmée et assumée qui était la sienne pour son ancien chef. 
Dreyfus aurait écrit, ce que Picquart dira de Bertin-Mourot plus tard, le jugeant « léger, superficiel, toujours enclin à se mettre en avant » (lettre de Picquart au garde des Sceaux du 14 septembre 1898). 
Dreyfus le fera d’ailleurs et, dans ses notes inédites à Demange, écrite à la veille du procès de 1894, il expliquera ainsi que son chef lui « devint parfaitement antipathique peu de temps après son arrivée au 4e Bureau » :>>>

    ""Imbu de sa haute valeur, raillant tout le monde, il ne voulait avoir autour de lui que des serviteurs buvant sa parole comme celle d’une idole. D’ailleurs j’avais jugé en termes très vifs sa conduite vis-à-vis du Cdt Vidal de la Blache, commissaire du réseau du Nord, qui occupe la salle voisine de celle du Cdt Bertin. 
Les deux commandant ne se parlent jamais, ne se saluent même pas. On m’avait raconté les motifs de cette brouille complète et j’avais donné tous les torts au commt Bertin. Enfin dans le même bureau, on parle un jour devant moi de la conduite du Capitaine Ferry coupable d’une indiscrétion.
 Je jugeai très sévèrement la conduite de cet officier ; j’ignorais malheureusement que le capitaine Ferry était un ami et un protégé du Cdt Bertin, nouveau motif de froid entre nous. 
En résumé, je quittais le 4e Bureau étant en très mauvais termes avec le commt Bertin ».


L’antisémitisme ? 
Bertin-Mourot se défendit toujours d’être antisémite, même si l’anecdote qu’il fut obligé de raconter, après que Mercier l’avait révélée, indique, par tout ce qu’il voulut y mettre à propos du « jour singulier » qu’elle jetait « sur la conception de l’idée de patrie chez le capitaine Dreyfus » et qui ne s’y trouve pas, que le préjugé ne lui était pas tout à fait étranger. 
À Rennes, il racontera ainsi quel malaise il avait ressenti quand Dreyfus lui avait dit, en réponse à la triste pensée qu’il exprimait de voir une ligne tracée sur le sol alsacien, « avec de chaque côté un Dieu des armées différent » : « Pour nous autres juifs, partout où nous sommes, notre Dieu est avec nous ! ». 
Pour Reinach, cet antisémitisme de Bertin-Mourot était une certitude et s’expliquait par le fait que, d’origine juive par sa mère, il « travaillait à faire oublier cette origine »  S’il fut bien fils d’une albertine Dreyfus, Bertin-Mourot tint toujours à préciser qu’il n’était pas juif, était issu d’une famille catholique et se souvenait que son grand-père maternel, Albert Dreyfus, avait devant lui reçut l’extrême-onction sur son lit de mort (conversion dans l’élite juive strasbourgeoise sous la Restauration)


D’après Bertin, il se pourrait que Dreyfus qui avait entendu Sandherr raconter comment pour obtenir des renseignements vrais le service, se substituant à un agent reconnu infidèle après son décès, faisait parvenir à l’Allemagne des documents sans valeur, ait pu, par ambition, vouloir jouer le même jeu. 
De là cet aveu : « Si j’ai livré des pièces, c’était pour en obtenir d’autres », aveu confirmé par le capitaine de gendarmerie Datel au médecin supérieur Strauss qui n’a pas cru devoir en témoigner à Rennes. Weill, dont la trahison ne fait doute ni pour le général de Galliffet, ni pour Bertin, ni pour le général Millot, ni même pour les avocats de Dreyfus, Labori et Demange, ni peut-être pour Picquart, se promène librement dans Paris.     Ni devant la Cour de cassation, ni à Rennes, bien que l’on ait prononcé son nom et qu’on ait semblé près de la vérité, la question Weill n’a été posée nettement. Les uns ont été retenus par la crainte de déshonorer Saussier, les autres, les Dreyfusards, par leur répugnance à livrer un second juif.

En 1906, Bertin-Mourot demandera sa mise à la retraite. Ayant le sentiment d’être « “suspect” au clan Boisdeffre », se considérant comme « objet de la haine du clan Dreyfus » et « désigné à la persécution maçonnique et victime du régime abject », ne parvenant à passer colonel, refusant aussi de servir un gouvernement dont Clemenceau était le président du Conseil et Picquart le ministre de la Guerre, son « affection pour l’armée n’existait plus » et seul le désir de « retrouver son indépendance » l’animait. Rayé des contrôles le 20 mars 1907, il fut retraité par décret le 30 avril.

Bertin-Mourot, qui se considérait comme n’ayant jamais « obéi qu’à sa conscience, dit la vérité sans se préoccuper des conséquences, fait partie d’aucun clan », il écrira, en 1930, ses souvenirs qui demeurent à ce jour inédits.

Bertin-Mourot raconte que le ministre dont il était proche, qui avait été témoin à son mariage et qu’il voyait à ce moment très souvent, lui avait fait une terrible confidence. 
Le 22 novembre, à l’occasion d’une visite qu’il lui avait faite au ministère, Billot, à bout de forces, le « teint d’une blancheur de cire », l’avait invité à s’asseoir à côté de lui et, sur le ton de la confession, lui avait dit : 
« Je passe en ce moment des heures cruelles, des nuits sans sommeil. Mais cette nuit ma décision a été prise. Ayant à choisir entre la Justice et l’intérêt supérieur de l’État, j’ai obéi à l’intérêt supérieur de l’État ».
Bertin-Mourot reproduit dans ses mémoires, le long échange qu’il eut avec le général André en 1904 et au terme duquel le ministre lui avait demandé de déposer une nouvelle fois devant la Cour. 
André, qu’il détestait, qu’il qualifiait de « misérable pantin », de « malfaiteur, sorti du néant par les Loges», lui aurait dit qu’il considérait Dreyfus comme « un menteur », comme « l’homme qui ment, qui ne peut s’empêcher de mentir » et qui avait toujours menti pour cacher une « faute conjugale » : 
Dreyfus aurait été victime d’une maîtresse qui l’aurait « entôlé » et aurait transmis aux Allemands les papiers secrets qu’il avait sur lui et qu’elle lui aurait dérobés. 
Relativement à Dreyfus et à l’Affaire, rien n’avait changé pour lui en 1930 quand il écrivit ses souvenirs. 
Il avait « toujours cru Dreyfus coupable et avec le résultat d’intervertir les rôles en faisant de Dreyfus un innocent, et des grands chefs de l’armée des coupables ou des aveugles ». 
Pour Bertin Mourot « la politique du parti triomphant nous a imposé ce fait jugé que Dreyfus est innocent de tout »

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Prix: 5 500 €
Epoque: 19ème siècle
Style: Autre style
Etat: Très bon état

Matière: Or
Hauteur: 7,5 cm

Référence (ID): 1468378
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