Pour survivre, il travaille dans un atelier de décor de théatre, ce qui lui permet de suivre les cours aux Beaux Arts de Paris.
Il expose à Marseille dès 1928, avec la Jeune Peinture du moment chez Guibert. L’année suivante, il rencontre Pierre Ambrogiani. A partir de 1930, sa ville natale subventionne ses études à Paris. En 1937, il obtient le Prix Abd-el-Tif, bourse de séjour qui lui permet de passer deux ans à Alger ; là, il acquiert son expression franche de la couleur. Par ailleurs, de ses débuts parisiens, il garde une admiration – notamment dans tel éclat rouge ou sermentin vert- pour Soutine dont il reprend l’atelier, rue Saint Gothard.
Le paysage tient une grande place dans son œuvre ainsi que les marines du Vieux Port. Mais il ne néglige pas le portrait pour lequel il a une prédilection. De même les grands nus, le bouquets éclatants et les natures mortes se retrouvent à chaque période de son travail. Son geste est vif, toujours rapide ce qui en fait un peintre plus expressionniste que beaucoup de ses Contemporains.
Van Dongen admiratif de son talent, le fit admettre au Salon d'Automne de 1927.
Le portrait de femme assise est encadré sous verre.