Vie et carrière
En 1930, Meijer épousa Liesje Giehl, une femme non-juive, ce qui provoqua des tensions avec sa famille. En conséquence, il déménagea à Blaricum en 1931, un village connu pour sa communauté d'artistes vivante. Pendant l'occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale, Meijer ne fut pas autorisé à exposer ses œuvres, mais il survécut à la guerre grâce à son mariage mixte.
Style artistique et héritage
Les peintures de Meijer sont souvent qualifiées de "naïves" et de "primitives" en raison de leur simplicité et de son approche humble de son travail, qu'il considérait plus comme un artisanat que comme de l'art. Cependant, une réévaluation de son œuvre commença en 1957 avec la publication de l'article "Onze grootste moderne primitief - Schilder van betekenis" (Notre plus grand primitif moderne - Peintre de signification) de Kasper Niehuis. Cela fut suivi en 1986 par le livre "Sal Meijer, zo naïef nog niet" (Sal Meijer, pas si naïf) d'Agnes Grondman et par la publication en 1990 de "Sal Meijer: Raphaël der katten" (Sal Meijer : Raphaël des chats) de Nicole Ex, qui mettait spécifiquement en lumière ses peintures de chats.
Reconnaissance
Les œuvres de Meijer sont exposées dans des institutions notables, notamment le Musée historique juif et le Cabinet des Chats à Amsterdam, soulignant ainsi son héritage durable dans l'art néerlandais.