Fer.
Probablement France ou Allemagne.
Fin du XIXe siècle, début du XXe siècle.
h. 23 cm ; 18,5 cm.
Bien qu’il soit l’oeuvre d’un artiste anonyme, ce relief est à rattacher par son thème et par son style à l’art de la fin du XIXe siècle. Par le style, il semble se rattacher à la sculpture d’Auguste Rodin. Quant au thème, celui de la dualité de l’amour et de la mort, il irrigue l’art et la littérature romantiques depuis au moins John Keats en Angleterre, Goethe en Allemagne, Leopardi en Italie et Musset en France. Il connaît certainement deux autres sommets au court du siècle, le premier étant la poésie de Baudelaire, l’autre celui de la littérature symboliste et décadente, notamment chez Mallarmé et Huysmans pour la France, Swinburne pour l’Angleterre et D’Annunzio pour l’Italie, qui le porte jusque dans les années 1930.
Ce relief est sans doute l’oeuvre d’un sculpteur inspiré par Rodin et par la peinture fin-de-siècle, entre la fin du XIXe, donc, et la sculpture d’après-guerre.