L’atmosphere de ces insouciantes années de la fin du XIXème siècle ou début des XXème siècle, est parfaitement décrite. Le printemps débute, les badauds déambulent sur l’avenue Foch, avec en toile de fond l’Arc de Triomphe, d’autres nombreux circulent dans des voitures à chevaux.
Très beau tableau, avec cette scene de vie animée dans le beau Paris, huile sur bois signée en bas à droite vers 1890-1910.
Dimensions sans cadre : Hauteur 45 cm - Longueur 72 cm.
Dimensions avec cadre : Hauteur 65 cm - Longueur 92 cm.
En bon état de conservation, nous présentons le tableau dan
s son cadre en bois et stuc sculpté et doré d’origine.
Biographie :
Henri Paul Royer né le 22 janvier 1869 à Nancy et mort le 31 octobre 1938 à Neuilly sur Seine est un peintre français.
Peintre de genre, portraitiste et paysagiste, il voyage en Amérique et parcourt l’Europe.
Henri Royer est le fils de Jules Royer (1845-1900), créateur d'une des plus importantes imprimeries lithographiques établie à Nancy, rue de la Salpêtrière. Baignant dans le milieu de l'art, Henri Royer intègre l’école des Beaux-Arts de Nancy, où il rencontre Emile Friant. Il y suit les cours d’Antoine Vierling et de Louis Théodore Devilly et expose ses premières œuvres au Salon de Nancy, dont Lutte entre deux jeunes typos et Jeune plâtrier. Ces premiers succès poussent ses parents et ses professeurs à encourager un voyage d'étude aux Pays-Bas en compagnie de Friant qui va alors exercer une influence sur Royer.
À son retour en 1888, il s'inscrit à l’Académie Julian à Paris où il est l'élève de Jules Joseph Lefebvre et Gustave Boulanger.
En 1890, il débute au Salon avec la toile intitulée Le Vagabond, pour laquelle on lui décerne une mention honorable.
La Scène de la vie de Bacchus réalisée en 1892 lui vaut les 3 000 francs du prix Lehmann.
En 1898, il remporte le prix du Salon et ses 10 000 francs pour son tableau L'Ex-voto, et également une médaille d'or à l'exposition des beaux-arts à l'occasion du jubilé de l'empereur François Joseph à Vienne. C'est d'ailleurs ce tableau exposé avec, entre autres, En Flandres le soir, qui lui vaut la médaille d'argent à l’Exposition Universelle de 1900.
Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur le 14 décembre 1900. On lui propose en 1901 la direction de l'atelier féminin de l'Académie Julian, qu'il accepte.
En 1906, il participe à la décoration de la Villa Majorelle à Nancy.
Lorsque la Premiere guerre mondiale éclate, il est tout d'abord incorporé au 41eme régiment d'infanterie. On lui décerne la Croix de Guerre le 17 novembre 1915, et la Military Cross le 10 août 1916.
Par la suite, Henri Royer intègre le 1er régiment du génie section camouflage le 1er novembre 1916.
Il est promu officier de la Légion d'honneur le 11 août 1931.
Son voyage en Bretagne en 1896 le marque profondément et jusqu'à la fin de sa vie, Henri Royer va s'attacher à peindre les gens du lieu. « Il venait de découvrir que la grave Armorique était la patrie de son art ». Lorsqu'il séjourne en Bretagne, c'est à Audierne, à Primelin au pied de la chapelle Saint-Tugen.
Il meurt à Neuilly sur Seine le 31 octobre 1938.
En 2008, une exposition a été organisée à Audierne pour rendre hommage au peintre.
Œuvres dans les collections publiques.
Brésil.
Rio de Janeiro, musée des Beaux-Arts : Sur la butte, 1891, huile sur toile.
France.
Musée du Louvre :
Femme nue, debout, se coiffant, 1899, crayon noir sur papier bristol.Le Phare de l'île de Sein, crayon noir, mine de plomb et craie blanche sur papier beige.
Portrait de Walter Gay, assis, de trois quarts à gauche, mine de plomb.
Portrait du peintre Léon Bonnat, 1919, mine de plomb.
L'Aurore, 1914-1918, affiche.
La Bretonne, huile sur toile.
Musée d’Orsay :
Le Bénédicité, 1895, huile sur bois.
Musée des Beaux-Arts de Quimper :
L'Ex-voto, 1898, huile sur toile.
Portrait d'une jeune Bretonne, huile sur toile.
Musée des Beaux-Arts de Nancy :
Nymphe (1893).
Musée de l’Ecole de Nancy :
Prière à Saint Tugen, vers 1910.
Musée Départemental breton de Quimper :
Bretonne aveugle devant l'église de Saint-Tujen, huile sur toile.
Bretonne du Cap-Sizun, dessin à l'encre.
Bretonnes du Cap-Sizun lisant une lettre, dessin.
Musée des Beaux-Arts de Brest :
La Clairière aux légendes, huile sur toile.
Jeune bretonne, huile sur toile.
Jeune femme de l'île de Sein, 1906, huile sur toile.