D’abord l’intention : il fallait se prémunir de plein de maux, se protéger contre des maladies, d’où les croix écotées, représentant l’arbre de vie, que l’on trouve de ci de là sur des calvaires par exemple en Bretagne…
Puis le matériau noble que les ivoiriers de Dieppe manipulaient avec brio…N’empêche que la prouesse est remarquable, le travail de l’ivoire est bluffant : imaginez le ponçage et le polissage de la croix tout en y laissant les picots en relief…. ( extrait du site des bijoux français sur le net ).
On y apprend que les anneaux de suspension de ces croix de berceau n’étaient par fournis d’office :
Les croix de baptême en ivoire ou en Galalithe sans anneau de suspension ne sont pas nécessairement incomplètes : l'anneau était vendu en option et beaucoup préféraient s'en passer pour suspendre la croix directement sur un ruban. L’ange gardien est en Galalith (ou Erinoid en Angleterre), du mot grec gala - lait - et lithos - pierre, était un des premiers plastiques inventés ; il est composé de caséine de lait et formaldéhyde..