La justesse des positions des mains de la guitariste, la précision de la représentation de la guitare, aux precieuses éclisses de loupe d'orme , nous donnent à penser que l'auteur, s'il n'est musicien, connaît parfaitement cet univers.
De plus la composition est très proche d'un tableau plus important de Ferdinand Shimon ( 1797- 1852 ). Une photo de celui-ci est mis en dernier dans la suite pour comparaison.
Cet artiste né à Buda, mort à Munich, poursuivra la double carrière de peintre, eleve de Lampi il Giovane, et de musicien, ami de Schubert . Il est un chanteur apprécié à Vienne ( il chante dans Fidelio et dans un opéra de Schubert, et des rôles de Mozart).
On peu citer de lui ,même s'il est peu connu en France, un Portrait de Carl Maria von Weber et surtout un portrait de Beethoven fameux.
Il peint de nombreux portraits de l'aristocratie.
On ne peut nier la proximité de ce tableau avec celui ici proposé.
Il est en très bon état ( on peut toutefois noter une petite restauration ancienne).
Le cadre est lui sans grand intérêt sauf d'être présent,dédoré , certainement postérieur.
On notera la qualité du châssis, fort solide et chevillé. Il porte une annotation à la plume ancienne ( Daniel 23 ?).
diametre du châssis : 28,5 cm
Nota bene : au début du XIXE siècle les guitares ont une forme légèrement différente de celles que nous connaissons aujourd'hui. En effet elles sont plus petites , de silhouette plus pincée. Souvent rehaussées de bois précieux, elles peuvent même être richement marquetee.