Fin XVIII siècle - Début XX siècle
H. 12 cm ; L. 33 cm ; P. 23 cm
Avec sa clef
(Soulèvements, petits accidents et manques)
Considéré comme le parent pauvre de la marqueterie, le brin de paille – qu’il soit de seigle ou d’avoine – est travaillé durant le XVIIe siècle au couvant par les religieuses mais aussi sur les pontons anglais, par les marins ou les bagnards. Si ces broderies blondes sont faites à partir d’un matériau abondant et peu cher, elles gagnent rapidement leurs lettres de noblesse par la préciosité et la minutie des objets qu’elles recouvrent. Les boîtes à jeu, les tabatières et même les meubles se voient couvrir de paille en rubans. D'abord écrasée au moyen d’un marteau à plaquer ou fer chaud, puis collée sur un support au moyen d’un plioir en os, la paille marquetée est ainsi magnifiée par les ébénistes Delasson au XVIIIe siècle ou Jean-Michel Frank au XXe siècle.