Maurice MARTIN (1894 -1978) - Le lac de Gaube et le Vignemale - Pyrénées (1953) HSP 24x19 cm

Maurice MARTIN (Mormant 1894 - Paris 1978)
« Le lac de Gaube et le Vignemale » (1953)
Huile sur panneau signée en bas à gauche et située au dos
H: 24,0 cm x L: 19,0 cm (hors cadre)

Biographie de Maurice Martin, peintre paysagiste français :
Maurice Martin est né en 1894 à Mormant, où il passe toute son enfance. Écolier doué, il passe ses loisirs à dessiner. Son père le fait travailler dans l’entreprise familiale de peinture en bâtiment. La famille vient s’installer à Paris vers 1910 et le jeune peintre continue à y travailler jusqu’en 1914, regrettant de ne pouvoir étudier aux Beaux-Arts.
Appelé en août 1914 à Lisieux pour une préparation militaire, il part au front trois mois après. Longtemps blessé, il retourne à son régiment à Lisieux en 1917.
Tout au long de sa vie professionnelle, il consacrera son temps disponible à fréquenter les ateliers de peinture, dont l’atelier de la Grande Chaumière et celui de Pierre-Gaston Rigaud.
Comme Alfred Sisley, puis Pierre Eugène Montézin qu’il rencontrera souvent, il est inspiré par la vallée du Loing, l’Île-de-France et la Touraine.
Maurice Martin commence à peindre en Vendômois vers 1925 et il revient régulièrement. Il installera son chevalet à Troo, à Saint-Jacques-des-Guérets, à Montoire et surtout à Lavardin où il possède une maison. Des amis peintres l'y rejoindront.
Il expose à partir de 1932 au Salon des indépendants, au Salon d'automne, et surtout au Salon des artistes français. Il participe au Salon de la Marine et au Salon Comparaisons.
En 1936, il obtient une mention honorable au Salon des Artistes français pour Le Quai des laveuses à Moret ainsi que le Prix Paul Liot et en 1942 une médaille d’argent à ce même salon. En 1946, toujours à ce Salon il obtient la Médaille d’or ainsi que le prix Corot et le Prix Rosa Bonheur. En 1950, année à partir de laquelle il se consacre pleinement à son art, il reçoit le prix du Maroc, en 1960 celui de Madagascar et celui de Tunisie en 1969. Au-delà de ces nombreuses récompenses, il reçoit également des bourses qui lui permettront de travailler dans les pays concernés en 1951 au Maroc, de décembre à juin 1961 à Madagascar et en 1969 en Tunisie.
Il meurt à Paris en 1978 après y avoir travaillé jusqu’au bout.