Machines en parfait état de conservation et de fonctionnement.
Pendule de table en bronze patiné et doré et en marbre, dont la base présente des éléments architecturaux et végétaux d'un classicisme évident et une panoplie au centre. Le cadran de la pendule se trouve dans un vase, flanqué de deux figures féminines et de deux autres. Montres d'enfant en bronze patiné. Le cadran, blanc, à chiffres romains pour les heures et arabes toutes les cinq minutes, porte le nom de « Boursier Jne / Elve de Lepautte / À Paris ».
La machine de type parisien comporte un texte et une numérotation, ainsi qu'un cachet sur lequel on peut lire le nom de Japy Frères, ainsi que les années des médailles d'or remportées par la maison (la dernière, en 1849). Les figures féminines présentent également des influences classiques évidentes dans leur esthétique, leurs vêtements et leurs objets, rappelant les allégories de la mythologie classique. Japy Fréderic (1749-1812) fonde la première manufacture horlogère française à Beaucourt en 1777. La production se développe considérablement jusqu'en 1806, date à laquelle l'entreprise est rebaptisée Japy Frères (date à laquelle les trois fils de Japy Frères héritent de l'entreprise). fondateur), nom qui devient en 1854 Japy Frères et Cie. On devine les dates à partir de la mention de la médaille obtenue en 1849 et de la nomenclature antérieure à cette dernière. Il existe des preuves de l'existence d'un horloger parisien nommé Boursier qui avait un atelier dans la rue des Vieux Augustins entre 1840 et 1860. Le cadran est signé « Boursier élève de Lepaute ». Seules des collections privées et des institutions importantes telles que la Banque d'Espagne à Madrid et la BBVA conservent des montres de ces deux fabricants, tandis que des exemples de cette période présentant des similitudes stylistiques sont conservés au Patrimonio Nacional (Espagne), au Museo Nacional del Romanticismo, etc.
Poids : 35 kg. - Dimensions : 80x22x57 cm