La nymphe Écho
Vers 1885
Huile sur panneau
24 x 18 cm
Tampon rouge de la signature Boulanger en bas à droite (ce tampon a été créé pour la vente Boulanger en 1889)
Marque au dos de Lefranc & Cie, un caducée et une ancre croisés avec un L et un F, datant entre 1880 et 1890
Etiquette au dos très abîmée mais le deuxième prénom de Boulanger « Clarence » est lisible
Probablement le n° 56 de la vente Boulanger, décrit comme « L'Appel » et annoté à la main comme « Echo ». Vendu pour 110 livres
Littérature : Vente Après Décès de Gustave Boulanger, membre de l’Institut, Professeur à l’école des Beaux-Arts. Hôtel Drouot, 14-16 mars 1889, Paris 1889
Cette figure émouvante de Gustave Boulanger offre une comparaison intéressante avec l'Écho de son confrère Alexandre Cabanel, aujourd'hui conservé au Metropolitan Museum of Art. Où l'Écho de Cabanel est décoratif (« facilement consolable » comme le disait Georges Lafenestre en 1889), la figure de Boulanger se dissout sous nos yeux, bref c'est un tableau qui représente vraiment le pathos et l'agonie de l'histoire de la nymphe Écho.
Par rapport avec le petit format de ce tableau d’Écho on peut citer Boulanger lui-même : « On peut traiter un grand sujet dans un petit format, puisqu’on le concentre, mais on sent bien qu’en développant un petit sujet dans un grand cadre on ne fait que le délayer. Ce qui est vrai dans un art l’est dans tous. » (Gustave Boulanger, A nos élèves, Paris 1885, p. 7.)