Shako De Grenadiers Du 114ème Régiment d'Infanterie De Ligne, Modèle 1812, Premier Empire. 5652 flag

Shako De Grenadiers Du 114ème Régiment d'Infanterie De Ligne, Modèle 1812, Premier Empire. 5652
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Description de l’antiquite :

"Shako De Grenadiers Du 114ème Régiment d'Infanterie De Ligne, Modèle 1812, Premier Empire. 5652"
SHAKO DE GRENADIERS DU 114ème RÉGIMENT D'INFANTERIE DE LIGNE, modèle 1812, Premier Empire. 5652

Corps en feutre noir de 19 cm de hauteur. Calotte en cuir de vache ciré, très fort, d’un diamètre de 23 cm rabattu sur le feutre à une hauteur de 4 cm. Au bas du feutre, est cousu un bourdalou en cuir de vache uni, de 2,5 cm de largeur, avec à l'arrière une boucle en fer laqué noir et son ardillon, H de la boucle 2,6 cm, largeur 2,2 cm. Sous cette boucle, un gousset en veau simple, pour faciliter le jeu du bourdalou. Une visière arrondie en cuir fort de vache verni cousue au devant du shako, largeur 5,5 cm.
Plaque (ou écusson) apposée sur le devant, en laiton estampé représentant une aigle impériale couronnée tenant dans ses serres le fuseau de Jupiter posé sur un soubassement en forme de bouclier dont le centre est découpé du chiffre  « 114 » ; le bouclier est encadré à chaque extrémité d'une tête de lion, en partie basse de branches de chêne et de laurier soulignées d'une moulure striée verticalement, H 13 cm, largeur 11 cm.
Cocarde en cuir peint tricolore placée au-dessus de la plaque fixée au fût au moyen d'une agrafe de chaque côté. Diamètre 6,4 cm. Cercle blanc est en dehors, puis le rouge et le bleu au centre.
Sous la cocarde, un gousset destiné à la houppette, attaché par une couture sur le fût.
Jugulaires. De chaque côté du shako est placée une jugulaire, composée d’une lanière en basane double, sur laquelle sont montées 16 écailles en laiton découpées alternativement en deux ou trois festons, la dernière de forme circulaire, à l’extrémité. La première écaille a 3,6 cm de large, la seconde un peu moins et ainsi en diminuant jusqu’à la dernière qui a 1,7 cm. Toutes ces écailles sont arrêtées chacune par un fil de fer plat. La jugulaire est assujettie par une rosace, nommée dans le règlement de 1812 « gros bouton » de même métal que la jugulaire, diamètre 3,9 cm. Elle est frappée en son centre d'une bombe enflammée. Chaque mentonnière est terminée par un cordonnet en toile.
Coiffe intérieure en basane noire de 4,4 cm de hauteur.

France.
Premier Empire.
Très bon état de conservation, la partie de la calotte rabattue sur le fût présente de chaque côté les trous qui ont servi à l'origine à fixer un cordon raquette, un lacet de mentonnière présent mais décousu, coiffe intérieure portée manque la toile.

PROVENANCE :
Ancienne collection Hippolyte Marie-Joseph Boivin (Guermantes, 8 septembre 1857, Bouvresse 19 juin 1912).
Cette érudit de la fin du 19ème constitue une collection de faïences patriotiques de très grande importance, ayant été exposée à plusieurs reprises dans des musées français.
D’un tempérament de collectionneur, Hippolyte Boivin rassemble des faïences de Rouen, de Marseille, de Strasbourg, de Delft, de Nevers, des montres à cadrans émaillées du Premier Empire, des membres anciens, des armoires et des horloges normandes et picardes, des coffres et des pendules de diverses époques, des tapisseries, des crécelles provenant de toute la France et même de l’étranger.
Son petit fils raconte que H. Boivin et son épouse se déplaçaient de village en village, achetant tous les objets qui leur paraissaient d’un certain intérêt. Ces acquisitions enrichissent ses propres collections et celles du musée de Beauvais dont il est le conservateur de 1889 à 1912. Dans cette entreprise de collecte, il se passionne aussi pour les souvenirs militaires principalement les coiffures, les cuivreries, les mors de brides et divers souvenirs historiques.
Il fait aménager dans son jardin une galerie pour abriter ses collections militaires qui seront présentées plus tard dans la “salle Boivin” de la caserne Dejean (Amiens), détruite pendant la seconde guerre mondiale. Hippolyte Boivin manifeste sa prédilection pour la faïence patriotique en reproduisant par le dessin et l’aquarelle les pièces qu’il a collectionnées. Deux motifs peuvent expliquer cet attrait : d’abord l’exil de sa famille d’origine champenoise lors de l’invasion allemande de 1870, a pu lui donner le goût des objets patriotiques et militaires ; ensuite, le métier de son grand-père maternel, exploitant une fabrique de poteries de grès à La Chapelle-aux-Pots, a peut-être favorisé son attirance pour la céramique.

Les objets constituant la collection de cet amateur éclairé ont donc tous été achetés selon les opportunités rencontrées sur le “terrain”, qui plus est vu la période de collecte : à partir de la chute de Napoléon III et jusqu’à la veille de la Grande Guerre, leur homogénéité a été particulièrement préservée.

HISTORIQUE :
Le 114e régiment d'infanterie (114e RI) est un régiment d'infanterie de l'Armée de terre française créé sous la Révolution à partir de la 114e demi-brigade de première formation.
4 floréal an III (23 avril 1795) : création de la 114e demi-brigade d’infanterie.
16 mars 1796 : Dissolution de la 114e demi-brigade de première formation.
1800 : la légion italique, créée par Jean-Henri Dombrowski en 1796 et regroupant des volontaires polonais se mettant au service de la France pour lutter contre les pays s’étant partagés la Pologne en 1772-1795, est renommée 114e demi-brigade d’infanterie.
24 septembre 1803 : renommé 114e régiment d’infanterie de ligne.
1808 : dissoute et intégration au sein de la Légion de la Vistule.
30 août 1808 : Création du 114e régiment d'infanterie de ligne au camp de Miranda de Ebro en Espagne.
12 mai 1814 : Après la chute de Napoléon Ier, Louis XVIII restructure l'armée et réduit les régiments. Les bataillons du 114e sont dissous et répartis dans de nouveaux régiments.

Conformément aux lois du 21 février, du 12 août 1793 et au décret de la Convention du 17 nivôse an II (8 janvier 1794), on s'occupait de l'embrigadement des troupes de ligne avec les bataillons de volontaires.
4 floréal an III (23 avril 1795) : création de la 114e demi-brigade d’infanterie à partir de l'amalgame du 2e bataillon du 57e régiment d'infanterie (ci-devant Beauvoisis), du 10e bataillon de volontaires de la Gironde et du 14e bataillon de volontaires de la Gironde et est rattachée à l'armée des Pyrénées-Orientales.
1795 : combats en Espagne (Tolosa, Pampelune). La 114e demi-brigade, celle qui venait de faire les campagnes de 1794 à 1796, fut, lors du second amalgame, incorporée dans la 35e demi-brigade de deuxième formation. Ainsi le no 114 est dissous et reste vacant.
LE 21 août 1808 : Création du 114e régiment d'infanterie de ligne au camp de Miranda de Ebro en Espagne avec les 1er et 2e régiments provisoires de l'armée d'Espagne qui avaient eux-mêmes été créés le 5 novembre 1807. Il va combattre en Espagne, 30 batailles, 11 sièges, 7 assauts. 4 batailles seront inscrites sur son drapeau.
— 1808 : Bataille de Medina de Rioseco (3 juillet). Le régiment fait partie de la division Musnier (114e et 115e RI, avec le 1er régiment de la Légion de la Vistule). Bataille de Tudela ((23 novembre), Siège de Saragosse (décembre à mai 1809).
— 1809 : Maria (15 juin), Belchite (18 juin).
— 1810 : Prise de Lerida (23-24 avril, Tortose (fin décembre).
— 1811 : Prise de Montserrat (25 juillet), Prise de Valence (fin décembre).
— 1812 : combat de Castalla (21 juillet).
— 1813 : le 114e fait partie de l'armée du maréchal Suchet.

Le 12 mai 1814, le 114e régiment d'infanterie de ligne est licencié, et conformément à l'article 5 de l'ordonnance du 12 mai 1814 :
Le 1er bataillon est amalgamé dans le régiment d'Angoulême.
Le 2e bataillon est amalgamé dans le régiment Colonel-Général.
Les 3e et 6e bataillons sont amalgamés dans le 56e régiment d'infanterie de ligne.
Le 4e bataillon est amalgamé dans le 11e régiment d'infanterie de ligne.
Le 5e bataillon est amalgamé dans le 41e régiment d'infanterie de ligne.
Prix: 9 500 €
credit
Epoque: 19ème siècle
Style: Empire - Consulat
Etat: Bon état

Matière: Cuir

Référence (ID): 1490612
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"Uniformes Et Armures, Empire - Consulat"

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