Auteur : Vérité, Jean-Baptiste (1756-1837). Graveur
Éditeur : A Paris, chez l'auteur, rue des Cordeliers...Maison du marchand d'Indienne, n°19
Date d'édition : 1789
Sujet : Fréteau de Saint-Just, Emmanuel-Marie-Michel-Philippe (1745-1794)
Gravure de la période révolutionnaire.
Emmanuel-Marie-Michel-Philippe Fréteau de Saint-Just, né à Vaux-le-Pénil le 28 mars 1745 et mort guillotiné à Paris le 14 juin 1794, est un homme politique français.
Seigneur de Vaux-le-Pénil et Saint-Liesne, il est élu le 20 mars 1789, député de la noblesse des bailliages de Melun et Moret-sur-Loing aux états généraux. À Versailles, il rejoint vite ceux parmi les nobles libéraux qui souhaitent contester l'absolutisme et réunir les trois ordres en une Assemblée nationale. Dans les débats, il intervient beaucoup : Mirabeau le surnomme « la commère Fréteau ». Il est élu par deux fois président de l'Assemblée. Partisan convaincu de la Monarchie constitutionnelle, il propose de donner au roi le titre de « roi des Français ».
Après le 10 août 1792, en désaccord avec la nouvelle orientation prise par la Révolution, il se retire sur sa terre de Vaux-le-Pénil, acquise par son grand-père Héracle Fréteau de Saint-Just en 1728, et sur laquelle son père a fait ériger le château qui existe de nos jours.
Il continue de participer activement à la vie de sa commune. Suspect, il est arrêté pendant la Terreur. Acquitté une première fois, en partie grâce aux témoignages favorables de ses concitoyens, il est malgré tout gardé prisonnier à la Conciergerie puis accusé de complot contre la sûreté de l'État. Tout droit de défense lui est refusé et il est guillotiné à la barrière du Trône le 26 prairial an II (14 juin 1794).
Cadre du temps en bois doré à l'huile.