"Garde d’honneur basque”
Aquarelle sur papier signée en bas à gauche
Encadrée sous verre
L: 21,5 cm x H: 26,5 cm (dimensions du papier)
Biographie d'Hélène Feillet - Crédit texte : Musée Basque et de l'histoire de Bayonne
Hélène naît à Paris le 2 novembre 1812. Son premier professeur est son propre père Pierre Feillet qui abandonne la carrière militaire pour l’art et la gravure. Mais son vrai maître, à Paris, est le Néerlandais Ary Scheffer, qui la forme à la technique du portrait.
Avec sa sœur Blanche, Hélène Feillet accompagne son père à Madrid en 1829. Lorsque la famille s’installe définitivement à Bayonne en 1834, Hélène continue à travailler pour des revues espagnoles. Elle fournit cinq planches à la revue la plus emblématique du romantisme espagnol à Madrid, El Artista. Certaines de ses gravures comptent parmi les plus belles et les plus représentatives de l’imagerie romantique ibérique.
Dans les années 1835-1840 à Bayonne, Hélène illustre de six lithographies l’ouvrage de Félix Morel, Bayonne, vues historiques et descriptives. Ensuite, elle illustre avec sa sœur l’ouvrage de son beau-frère Charles-Henri Hennebutte l’Album des deux frontières ou le Guide du voyageur de Bayonne à Saint-Sébastien.
Hélène et Blanche préparent ces publications en voyageant dans les provinces pour effectuer les relevés préparatoires et dessiner les sujets nécessaires à ce travail. Elles réalisent une série de lithographies, représentant principalement des paysages mais aussi quelques sujets ethnographiques.
Malgré cette grande activité d’illustratrice, Hélène reste peintre avant tout. Elle expose pour la première fois, en 1836, au Salon de Paris un portrait de Juana Cano qui fait écrire à la Gazette de France : « Voici encore une belle artiste presqu’espagnole, Mlle Hélène Feillet, dont le Musée de Madrid a exposé les œuvres en 1934. […]
Elle expose au Salon de 1845 un sujet historique et local à la fois : Embarquement de La Fayette en 1777 au port de Passages lors de son premier voyage pour l’Amérique, et au Salon de 1848 : Vue d’Irun, de Fontarrabie et de l’embouchure de la Bidassoa dans l’Océan.
Le succès de ses tableaux lui donne une aisance financière qui lui permet d’acheter en 1851 pour son père un terrain jouxtant la Grande Plage à Biarritz et d’y faire construire deux grandes maisons, dont la villa « Feillet ». Elle acquiert le domaine Daguerre à Brindos sur le territoire d’Anglet où elle réside avec son père. Elle meurt à son domicile de la villa Léonard, rue de l’industrie à Biarritz, le 9 décembre 1889. Une rue porte son nom à Bayonne.