Allégorie De Vénus Aux Cupidons. Huile Sur Toile. Enthronisé Par Boucher, François.

Allégorie de Vénus aux Cupidons. Huile sur toile. Enthronisé par BOUCHER, François (Paris, 1703- 1770). 
La scène présente, à l'arrière-plan, un paysage naturel idyllique, avec des arbres à gauche et un horizon ouvert à droite, révélant des nuages orangés faisant allusion à un coucher de soleil sur des montagnes rocheuses. Au premier plan, une jeune femme apparaît allongée, vêtue d'une tunique blanche, d'une jupe rouge et d'un manteau bleu, avec un ruban rouge dans les cheveux ; à sa gauche, deux cupidons ou chérubins apparaissent, l'un avec une guirlande de fleurs et l'autre semble tenir la jeune femme par le manteau. D'un point de vue iconographique, il pourrait s'agir de Vénus, bien qu'il soit plus courant que la déesse soit présentée à moitié nue ou complètement nue, de sorte qu'il est également possible qu'il s'agisse d'une allégorie (étant donné la couronne de fleurs, peut-être du printemps). Il est donc possible qu'il s'agisse d'une allégorie (étant donné la couronne de fleurs, peut-être du printemps). Ou, s'agissant d'une peinture rococo, elle pourrait également faire allusion de manière allégorique à un concept plus abstrait (la vertu dans la pureté de l'amour, etc.
 La peinture à l'huile se situe dans l'environnement de François Boucher, un peintre français considéré comme l'un des plus importants du style galant, situé dans le rococo. Il était très apprécié pour ses tableaux aux thèmes idylliques, la volupté de son traitement, ses œuvres mythologiques, allégoriques et pastorales et pour plusieurs portraits de Madame de Pompadour. Il recherchait une finition très détaillée dans ses œuvres, avec une palette quelque peu particulière. Après un apprentissage quelque peu perturbé, il remporte le prix de Rome en 1723 (dont il ne pourra profiter, faute de moyens, que quatre ans plus tard). À son retour, il entre à l'Académie royale de peinture et de sculpture, dont il devient le recteur, et dirige également la manufacture royale de tapisseries des Gobelins. Il est nommé premier peintre du roi en 1765. Outre ses peintures, généralement de petit format, il a également réalisé des illustrations pour des livres, dessiné des costumes et des décors de théâtre, des tapisseries, de la porcelaine, etc. Son œuvre est conservée dans des institutions telles que l'Alte Pinakothek de Munich, le musée du Louvre à Paris, le musée Thyssen-Bornemisza de Madrid, le Metropolitan Museum de New York, etc. - 
Dimensions : 87x4x123 cms / int. 67x103 cm