Travail d’époque Louis XV de période Transition, seconde partie du XVIIIe siècle.
Dimensions : hauteur 74.3cm – largeur 43.7cm – profondeur 36.1cm.
Bibliographie comparative :
P. Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, Dictionnaire des ébénistes et des menuisiers, Paris, 1989, p. 787, fig. E : L’ébéniste parisien Fidelis (également orthographié Fidely) Schey, était originaire du bourg de Winterspieren, dans le margraviat de Bade. C’est très tôt qu’il obtient le titre de député de sa corporation avant de devenir l’un des fournisseurs de la Couronne ; se hissant ainsi au rang des meilleurs artisans de son temps. Établi Grande rue du faubourg Saint-Antoine, son mobilier luxueux et fantaisiste s’expose à proximité de son atelier, dans un important magasin tenu par son épouse. Après son décès en 1788, l’état de ses marchandises – dressé par son confrère Martin Ohneberg – mentionne nombre de commodes ornées de bronze doré d’un style fruste mais toujours de belle facture.
D'après "Les ébénistes du XVIIIe siècle de François de Salverte"
SCHEY (Fidelis ou Fidely), vulgairement connu sous son seul prénom qu’il écrivait Fidellij, passa maître à Paris le 5 février 1777 et devint en 1783 député ou conseiller de sa corporation. Marié à une sœur de l’ébéniste Montigny, il demeura dans le voisinage de ce dernier, rue du Faubourg Saint-Antoine, vis-à-vis l’hospice des Enfants Trouvés. Son atelier fabriquait avec succès des meubles de luxe et de fantaisie, tels que des guéridons à patins faisant toilette, des chiffonnières, des tables de nuit à cylindre, des secrétaires surmontés d'une bibliothèque. En 1786, il exécuta pour la Couronne plusieurs tables à jeu destinées au château de Fontainebleau. Il mourut le 29 juillet 1788. Cet artisan, qui signait F. SCHEY, a laissé de nombreux ouvrages, d’une facture soignée, mais d’un style assez froid. La plupart sont en acajou,comme un meuble d’entre-deux à étagères latérales reproduit dans le catalogue de la vente Louise Balthy, un beau bureau que j’ai vu chez M. G. Keller, et une paire de petites commodes de la collection Puiforcat. Le musée de Chaalis renferme un secrétaire du même auteur, avec des panneaux de placages encadrés de grecques. Comme autre exemple de ses travaux de marqueterie, on peut citer une table-coiffeuse, décorée d’entrelacs et rosaces, qui appartient au comte de Kervéguen.
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