La noble femme, encore inconnue, est représentée en buste, vêtue de vêtements de soie de luxe de l'époque. Son costume présente un décolleté bas et large qui dévoile son décolleté, et il est maintenu en place par une seule broche sertie de pierres précieuses sur sa poitrine. Ses cheveux luxuriants sont épinglés en arrière, avec une seule boucle au centre de son front tandis que d'autres tombent sur son épaule. Son look est complété par un grand collier de perles à un seul rang.
Les vêtements portés par la dame dans ce portrait sont clairement dérivés du modèle de Van Dyck qui habillait ses dames d'une manière décrite par William Sanderson comme une « romance insouciante ». En d'autres termes, le tissu satiné uni est agrafé d'une manière différente de celle portée dans les vêtements quotidiens. C'est la « norme » pour les portraits des années 1640 et suivantes, comme le continua Sir Peter Lely dans les années 1660, pour donner un air d'intemporalité et de facilité aristocratique.
Bien que ce modèle partage les mêmes sourcils relativement audacieux, les mêmes yeux sombres, le long nez, les joues fardées et les lèvres pleines en arc de Cupidon que l'idéal à la mode. La représentation de ses yeux ne ressemble pas à la forme en amande aux paupières lourdes, somnolente et séduisante caractéristique de Lely. Les yeux ovales plutôt arrondis et la pupille très foncée sont bien sûr beaucoup plus caractéristiques du contemporain de Lely, John Hayls.
Avec sa robe et son collier ornés de bijoux, il est clair que cette beauté avait de la richesse en abondance.
John Hayls (1600-1679) John Hayls (prononcé Hales) est l'un des portraitistes les plus talentueux de la Grande-Bretagne du milieu du XVIIe siècle. Malgré cela, il est peut-être surprenant que si peu de détails de sa vie aient survécu. Le portrait de Samuel Pepys, un personnage emblématique de la Restauration, est particulièrement remarquable. Il est aujourd’hui conservé à la National Portrait Gallery.
Comme tant d’autres portraits de cette période, les portraits de Hayls s’inspirent largement des œuvres du prolifique sir Anthony Van Dyck, dont la mort en 1641 a donné le coup d’envoi à une nouvelle génération de peintres. Ce portrait d’une femme inconnue ne fait pas exception à la règle. La pose dramatique, la draperie et le décor témoignent d’une grande appartenance au ton donné par Van Dyck une quarantaine d’années avant la création de cette œuvre.
Bien que non signée, l’attribution à Hayls est particulièrement évidente dans le style pictural exécuté sur la toile. La combinaison de glacis fins et doux, particulièrement visible sur le visage, contrastant avec la majesté de la draperie, est typique de l’œuvre de l’artiste. Il en va de même pour le paysage à gauche du modèle, qui rappelle fortement d’autres œuvres du peintre.
Des portraits comme ceux-ci rappellent la concurrence croissante entre les peintres sous le règne de Charles II. Des artistes comme Sir Peter Lely, né aux Pays-Bas, qui excellait également dans ce format de trois quarts, représentaient un défi de taille pour les peintres anglais comme Hayls. On raconte que l'artiste a manqué au moins une commande importante pour les juges de la Guildhall, un honneur qui a finalement été décerné à son compatriote britannique John Michael Wright.
La fin prématurée du peintre eut lieu en 1679, où il a été écrit qu'« en sortant de la maison nécessaire, il tomba mort dans le jardin. Il était habillé d'un costume de velours pour aller à un festin de maire ».
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Encadré : 25,5" x 19,25" / 66cm x 49cm.