La scène montre deux figures humaines engagées dans une activité, probablement liée au lavage
L'arrière-plan suggère un environnement urbain ou un village, avec des bâtiments et des arbres dénudés, évoquant une saison froide ou un cadre sobre.
Les couleurs sont majoritairement terreuses, avec des nuances de brun, gris, bleu et ocre, ce qui donne une ambiance douce et quelque peu mélancolique.
La texture est épaisse et expressive, typique d’une peinture réalisée au couteau ou avec une technique de touches fragmentées.
En arrière-plan, peints avec des couleurs pâles et un certain flou, créant une impression de profondeur.
deux arbres se dressent, l’un à gauche et un autre au centre, donnant du dynamisme à la compositio
Les personnages semblent vêtus de tenues simples et sombres, ce qui renforce l’idée d’une scène humble ou quotidienne.
Leurs traits sont ébauchés sans précision, ce qui suggère un accent mis sur l’atmosphère plutôt que sur le réalisme des visages.
L’utilisation de coups de pinceau vifs et empâtés crée une sensation de mouvement et de vie.
Études à l’École des Beaux-Arts de Düsseldorf (1909). En 1927, quitte sa famille pour s’établir en France, à Marseille et à Paris, avec une de ses élèves, Anne Rosenfeld qui deviendra sa seconde épouse. Il retourne en Suisse en 1933.
Auteur de peintures murales (cathédrale de Lausanne, 1921; Arnex près d’Orbe, 1922) et de 80 vitraux en Suisse romande, dont des verrières à la cathédrale de Lausanne et à l’église Saint-Etienne de Moudon.
Auteur avec l’écrivain Paul Budry de "Les Guerres de Bourgogne" (1926), considéré comme l’un des premiers livres d’art de Suisse romande; a produit des eaux-fortes pour "Une nuit dans la forêt" de Blaise Cendrars (1929) et des lithographies pour l’album Méditerranée, préfacé par André Malraux (1931).
Sa fille Marie-Helėne Fehr-Clément (1918-2012) est également peintre