LEONOR FINI (1908-1996) / "Carrefour d'Hécate" / LITHOGRAPHIE SIGNÉE / ÉPREUVE D' ARTISTE / HC

LEONOR FINI (Buenos Aires, 1908 – Paris, 1996)
"Carrefour d'Hécate" 
Rare lithographie d'excellente qualité en couleurs sur papier
Épreuve d'artiste signée au crayon par Léonor Fini, en bas à droite 
et annotée HC (hors commerce) en bas à gauche

63 x 45,5 à vue
75,5 x 59,5 avec cadre
(marie louise en toile)

Magnifique lithographie de Léonor Fini, artiste incontournable du surréalisme, reconnue pour son univers onirique et mystérieux. Intitulée "Carrefour d'Hécate", cette œuvre témoigne de l'esthétique unique de Fini, mêlant sensualité et énigme.

Cette épreuve d'artiste est particulièrement rare, signée de la main de Leonor Fini et annotée HC (Hors Commerce), réservée aux proches de l'artiste ou à des fins d'exposition, ce qui lui confère un caractère exclusif.

Le jeu subtil des voiles et la présence de figures féminines rappellent les thèmes chers à Fini : l'ambiguïté, le mystère et la puissance féminine. La composition invite à un voyage dans un univers à la fois poétique et troublant, caractéristique de l'œuvre de cette artiste , ayant marqué de son empreinte l'art du XXe siècle.

"Carrefour d'Hécate" fait référence à la déesse Hécate, figure de la mythologie grecque associée à la magie, à la lune, aux mystères nocturnes et aux carrefours.
Dans l'Antiquité, Hécate était vénérée comme la déesse des croisements et des chemins, symbolisant les choix, les transitions et les décisions à prendre. Les carrefours lui étaient sacrés, car ils représentaient des lieux de passage entre le monde des vivants et celui des esprits. On y déposait souvent des offrandes pour demander sa protection.
En utilisant cette référence, Léonor Fini explore probablement des thèmes liés à la féminité mystique, à l'ambiguïté et aux choix existentiels, en accord avec son univers onirique et symbolique. Cela renforce l'aura énigmatique et surnaturelle de l'œuvre.

LEONOR FINI  (1908 – 1996)
Léonor Fini est née à Buenos Aires en 1908 d'un père argentin et d'une mère italienne. Très jeune, elle s'installe à Trieste avec sa mère, où elle grandit dans un environnement à la fois cosmopolite et bohème, entourée d'intellectuels et d'artistes. En raison de problèmes de vue, elle développe une acuité visuelle particulière, influençant son style artistique singulier.
Un univers surréaliste et onirique
Autodidacte, Léonor Fini commence à peindre dès son adolescence. Fascinée par le mystère, le rêve et la féminité, elle crée un univers onirique peuplé de figures énigmatiques, souvent féminines et empreintes d'une sensualité mystérieuse. Ses œuvres mêlent surréalisme, symbolisme et influences mythologiques.
Paris et le cercle surréaliste
Dans les années 1930, Léonor Fini s'installe à Paris, où elle fréquente le cercle surréaliste sans jamais adhérer officiellement au mouvement. Elle côtoie Salvador Dalí, Max Ernst, Man Ray et André Breton, tout en affirmant son indépendance artistique. Son travail explore les thèmes du féminin sacré, du masque, du double et de la métamorphose.
Une artiste aux multiples facettes
Outre la peinture, Léonor Fini s'illustre comme illustratrice, dessinatrice de costumes de théâtre et d'opéra, ainsi que comme écrivain. Elle collabore avec des auteurs tels que Jean Genet et Marguerite Yourcenar, illustrant des œuvres littéraires avec son style inimitable.
La célébration du féminin et de l'érotisme
Leonor Fini célèbre la puissance féminine à travers des personnages mystiques et sensuels, souvent entourés de voiles éthérés. Son œuvre défie les conventions de genre et les stéréotypes, proposant une vision libre et indépendante de la féminité.
Un héritage artistique intemporel
Décédée à Paris en 1996, Leonor Fini laisse un héritage artistique fascinant. Ses œuvres sont conservées dans de prestigieuses collections privées et musées à travers le monde. Enigmatiques et envoûtantes, ses créations continuent d'inspirer artistes et collectionneurs.