Le mouvement est soutenu par quatre pilastres plats cannelés aux chapiteaux à feuilles de lotus soutenant une voûte ornée d’étoiles. Tous ces ornements rappellent la quintessence des arts décoratifs sous le Premier Empire.
Le large cadran bombé en émail blanc aux chiffres romains est accompagné de fines aiguilles bleuies Breguet.
La pendule sonne les demi-heures et les heures d’un son cristallin de la timbale en airin.
La particularité de cette pendule et ce qui fait sa rareté réside dans son mécanisme en deux points :
La famille Lepaute formait une importante dynastie d’horlogers parisiens à partir du XVIIIe siècle. De 1795 à 1811, Pierre-Basile Lepaute, dit Sully-Lepaute (1750-1843) fut assisté par son neveu Jean-Joseph Lepaute (1768- ?). En 1811, il forma une nouvelle association avec son fils Pierre-Michel (1785-1849) sous le nom de « Lepaute et fils ».
Sous le règne de Napoléon 1er, l’entreprise qui fut le principal fournisseur d’horloges du Garde-Meuble, fut nommé Horloger de l’Empereur et, après la Restauration de la Monarchie des Bourbons, Horloger du Roi.
Le superbe balancier formé d’un soleil au masque, bi métallique à symétrie de l’oscillation, est réglable avec une petite vis sans fin.
Socle en marbre noir à décor de palmettes, feuillages, reposant sur quatre pieds miches.
Dimensions : Hauteur 47 cm / largeur 23 cm / profondeur 10 cm
Clé et timbale présentes. Bronze un peu terni sur la voûte.
Un modèle similaire mais simplifié (ne possédant pas le système oscillatoire de l’étoile filante) est répertorié dans l’ouvrage « Les plus belles pendules françaises » (1994, chez Tardy, p.373).
La pendule fonctionne, une révision du mouvement sera néanmoins à prévoir.
N’hésitez pas à nous contacter pour plus de renseignements.