"Amulette Nouvel Empire, égypte Ancienne (env. 1550-1070 Av. J.-c.)."
Grande Amulette , présentant la tête du dieu Bès, encadrée dans un relief délicat.Son visage expressif, joyeux et bienveillant, est souligné par de fins détails peints en brun noir.
Ses sourcils marqués et sa couronne de plumes d’autruche, alternant le jaune et le brun, apportent une profondeur saisissante à la composition.
Le choix du jaune, rare dans la faïence égyptienne, confère à cette pièce un éclat particulier, évoquant l’or et la lumière. Son cadre rectangulaire renforce l’impression de puissance protectrice qui émane de cette effigie divine.
L’amulette est percée d’un trou transversal, permettant de la porter en pendentif ou de l’attacher à un vêtement, assurant ainsi à son propriétaire la protection perpétuelle du dieu.
Faïence jaune et brune, bel état général de conservation, voir les photos.
Nouvel Empire, Égypte ancienne (env. 1550-1070 av. J.-C.).
Dimensions : 2,8 X 2,5 X 0,4 cm
Provenance : Ancienne collection Paris, constituée au milieu du XXe siècle, après succession.
Vendue avec certificat d’authenticité de l’expert Serge Reynes
Garantie d’origine et d’époque.
* Frais d'expédition 15 euros pour la France, sur devis pour les autres destinations.
Bès, divinité atypique du panthéon égyptien, était vénéré pour ses pouvoirs apotropaïques. Gardien des foyers, des enfants et des femmes enceintes, il était invoqué pour repousser les forces néfastes et assurer la prospérité. Contrairement aux autres dieux égyptiens, il est systématiquement représenté de face, soulignant sa vigilance constante et son rôle de protecteur immédiat. Son iconographie, reconnaissable entre toutes, s’est largement diffusée au Nouvel Empire, période où ses amulettes étaient portées au quotidien pour éloigner les dangers invisibles.
Si la faïence bleue et verte domine les productions égyptiennes, la faïence jaune demeure une exception précieuse. Produite par l’ajout d’antimoine, elle nécessitait un savoir-faire particulier et conférait aux objets une valeur distincte. Certains ouchebtis et amulettes du Nouvel Empire présentent cette teinte solaire, qui pouvait être associée à des commanditaires de haut rang, désireux de s’entourer de matériaux évoquant la richesse et la protection divine.
Amulettes de pouvoir, ces effigies de Bès accompagnaient leur porteur dans toutes les sphères de la vie. Suspendues au cou, attachées aux vêtements, placées ou dans les demeures, elles formaient un rempart contre les influences malveillantes. Certaines, retrouvées dans des sépultures, assuraient au défunt une protection durable dans l’au-delà. Cette amulette, par la rareté de sa couleur et la finesse de son exécution, témoigne de l’importance accordée aux arts protecteurs dans l’Égypte ancienne et illustre avec éclat l’habileté des artisans du Nouvel Empire.
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