Commode Louis XVI , Estampille J.B. HEDOUIN , XVIIIe Siècle

Commode Louis XVI à léger Ressaut , Estampillée Jean Baptiste HEDOUIN, d'époque 18eme Siècle.
Elle est en Marqueterie de Bois de Rose entourée de Filets à Grecque , teintés vert , dans des Encadrements d'Amarante  .
Elle ouvre en façade à Deux Tiroirs en Placage en Ailes de Papillons par des Poignées de Tirage . 
Elle est coiffée de Son Marbre Gris Sainte Anne avec une Gorge tout autour . 
Les Montants sont à Pans coupés , terminés par des Pieds légèrement cambrés et chaussés de Sabots en forme de Pattes de Lion . 
Elle est estampillée deux Fois sur les Montants avant , Ébéniste reçu Maître en 1738 . 
Elle mesure 98 CM de Longueur , 53 CM de Profondeur et 86 CM de Hauteur . 

HEDOUIN Jean-Baptiste 
Jean-Baptiste Hedouin (Mort en Janvier 1783)
Ébéniste-marqueteur. Paris. Reçu Maître le 22 mai 1738.
Dans son atelier de la rue Traversière-Saint-Antoine, Hedouin a produit des commodes, des secrétaires ornés de marqueteries variées, souvent à motifs géométriques de style Louis XV.

La vie de Jean-Baptiste Hedouin est assez méconnue.
Après  avoir été reçu à sa maîtrise, il installa son atelier rue Traversière-Saint-Antoine.
Tous les meubles qu’il produisit étaient de belle qualité.
Ses meubles, principalement de style Régence et Louis XV, presque tous revêtus de placage en feuilles ou en quadrillages, étaient variés : armoires, bureaux plats et en pente, bibliothéques...
mais ce furent les commodes qui constituèrent la plus grande partie de sa production.
La majorité d’entre elles adoptait les formes ventrues et lourdes du style Régence.
D’autres présentaient des lignes galbées, plus légères, le montant et le tablier soulignés par des bronzes dorés. On peut mentionner deux oeuvres, très éloignées du style habituel de Jean-Baptiste Hedouin.
Il s’agit d’une paire d’encoignures à gradins, en laque de Chine et vernis européen polychrome, avec des encadrements de bronzes rocailles.
Ayant trouvé, sur certains meubles, son estampille à côté de celle de son confrère Migeon, on suppose qu’Hedouin a travaillé également pour des marchands.
Après une longue carrière, Jean-Baptiste Hedouin mourut chez lui, rue Traversiere-Saint-Antoine, en 1783