Vierge à l'Enfant Avec Saint Jean, Huile Sur Marbre, école Florentine Du XVIe Siècle

École Florentine de la fin du XVIème siècle
Vierge à l'Enfant avec le petit saint Jean Baptiste
Huile sur marbre blanc,


Dimensions: h. 41,5 cm, l. 32 cm
Cadre en bois doré et sculpté aux coins fleuris d’époque Louis XIV
Encadré : h. 53 cm, l. 43 cm

Assise par terre dans un paysage vallonné au ciel embrasé, la Vierge est vêtue d’une chemise rose sur un chemisier jaune et d'une jupe vert-bleu foncé. En signe d’humilité, elle ne porte pas de chaussures et on aperçoit son pied nu sous les plis de sa jupe. Elle tient Jésus sur ses genoux l'enlaçant de son bras droit. Le visage empreint de douceur et de dignité de la Vierge montre qu’elle accepte déjà de sacrifier son fils unique. A droite de la composition se tient débout le petit Saint Jean Baptiste, vêtu de la peau de chameau, rappelant sa future vie de pénitence et de prédicateur dans le désert.
Il tient dans sa main gauche son attribut, la croix de roseau, qu’il présente au Christ préfigurant la Passion de Jésus. Il désigne de l’index de sa main droite l’enfant qui le regarde attentivement, tandis que saint Jean, empreint de mélancolie, tourne le regard vers la gauche.

Notre artiste anonyme de l’école Florentine s’inspire des œuvres d’Andrea del Sarto (Florence, 1486-1530), les figures de la Vierge et Jésus sont empruntées à « la Sainte Famille » conservée au Louvre (inv. 1515), tandis que la figure de Saint Jean Baptiste est en partie reprise de la Madonne Corsini, dont l’original est perdu, mais une copie est conservée dans la Collection Lord Egremont à Petworth House, West Sussex (Collection Duc de Buckingham).

Notre œuvre à l’originalité d’être peinte à l’huile sur une plaque de marbre blanc.
Le marbre en tant que support de peinture était considéré comme éternel contrairement au bois ou à la toile et a connu en grand succès en Italie à partir du milieu du XVIème siècle, certaines régions se consacrant d’avantage à l’ardoise comme par exemple Vérone et Venise, les peintres florentins et romans se tournant vers marbre, albâtre, pierre paesine et les pierres dures.