30 plumes d 'aigle immature femelle (plus larges )aquila Chrysaetos enrobées à la base de feutre militaire rouge et garnies de duvet d' aigle retenues par des éléments de coton de cavalerie, (US cavalery blanket). Ce type d'étoffe a été utilisé pour confectionner les vêtements du chef Sioux Oglala Red Cloud, comme cela peut être observé sur plusieurs photos d'époque, notamment avec Buffalo Bill lors du "Wild West Show",vers 1885
bonnet en cuir de cerf ,
pendants en hermine et bandes perlées
bandeau en porc epic bordé de clochetons
chaque plume se termine par un rond en fourrure et des cheveux humains
coiffe de guerrier des indiens des plaines, Sioux Lakota,
Les parures du 19ème comportent des décorations en perles, elles sont montées sur des bonnets en cuir. Vers la fin du 19ème et le début du 20ème siècle, les parures sont alors montées sur des bonnets en feutre
. Le bonnet transmet la puissance de l'aigle à la tête de celui qui le porte. La réalisation d’une coiffe donnait lieu à de nombreuses cérémonies et chants célébrant la valeur du guerrier auquel elle était destinée. Une fois terminée, elle constituait un trophée rappelant les victoires de son possesseur et de la tribu toute entière Les coiffes de plumes d’aigle étaient portées par les hommes les plus braves des tribus, chaque plume d’aigle représentant en fait un exploit de bravoure. Chez les Sioux, les guerriers qui portaient ces coiffes étaient membres de la société Akichita, sorte de club d’élite. Cette coiffe était investie de pouvoirs surnaturels qui protégeaient son porteur lors des combats..Cette coiffe était portée seulement par les grands chefs car les plumes d’aigle sont un symbole de sagesse et de pouvoir. Les aigles sont considérés comme un oiseau proche du créateur, un lien entre le ciel et la terre. L’ aigle est associé aux visions et aux esprits, il mène les pensées vers le grand esprit . On attribue à l’aigle de grands pouvoirs que l’on s’approprie en portant ses plumes En utilisant les courants ascensionnels il peut voler bien au-dessus des autres oiseaux En outre son champ de vision est très étendu :il voit à une immense distance grâce à un champ de vision compris entre 35 et 50° Le commerce des plumes d’aigle est interdit en Amérique du Nord, ce grand oiseau comme tous les oiseaux de proie d’ailleurs sont protégés. Seuls les amérindiens ont le droit d’en posséder, et ceci sous certaines conditions car la plume d’aigle fait partie intégrante de leur culture. La plume d’aigle est un accessoire rituel indissociable et indispensable, elle est aussi utilisée lors de cérémonies religieuses.
Bien entendu, l’aigle ne peut être chassé. La possession de plumes d’aigle par des personnes non-autochtones est strictement interdite. Avoir une plume d’aigle, par exemple une plume piquée dans votre chapeau est une offense fédérale aux USA. Il est donc interdit de faire le commerce de parures de plumes ou bonnets de plumes amérindiens constitués de véritables plumes d’aigleLes parures en plume d’aigles sont les plus prisées des parures d’Amérique du Nord. Elles sont si populaires qu’aux États-Unis seul les amérindiens ont le droit de détenir des plumes d’aigle, du fait que ces parures sont jugées essentielles au maintien de leur culture alors que les aigles sont des espèces strictement protégées. Ces parures peuvent être très simples, constituées d’une simple plume ou très complexe comme celle des Sioux ou des Arapahos. Elles étaient utilisées tant à la guerre que lors des conseils et cérémonies religieuses. Il semble que les premiers nord-amérindiens a avoir utilisé des parures complexes soit les Crows. Les Pieds-Noirs les adoptèrent au début du XIXe siècle, mais leurs plumes d’aigle sont dressées circulairement et verticalement tout autour de la tête. Le chef Pawnee nommé Petalesharo en portait une en 1821, les Cheyennes vers 1830 au moins Et les Sioux au milieu du XIXe siècle. Ces coiffures sont toujours utilisées lors des Pow wow. Certaines coiffures traditionnelles sont aussi munies de cornes de bison. A partir des années 1920, George Catlin, portraitiste d’« indien », est une importante source d’information pour les coutumes vestimentaires traditionnelles des nord-amérindiens. La coiffe la plus commune comportait de 28 (nombre sacrée comme les cycle de 28 jours de la lune ou les 28 côtes du bison) à 32 plumes d’aigle royal. Ces plumes étaient montées autour d’une bonne en forme de cercle. Les plus anciennes coiffes Blackfoot et Cheyenne était autrefois montées en forme de tube. Traditionnellement ce sont les sioux et les cheyennes qui portaient ce genre de coiffe qui s’est transmise à d’autres populations amérindiennes par la suite .On peut souvent identifier les différentes tribus par la manière dont les plumes se tiennent lorsque la coiffe est portée. Le style semi-dressé était souvent préféré par les Sioux, les Crow et les Cheyennes. Les Sioux appelaient ces coiffes Gnah-Te-Weh ou Waprah et n'avaient le droit de les porter qu'après avoir fait preuve de bravoure face à l'ennemi