Huile Sur Panneau Marché à Haïfa Par Emmanuel Mane-katz (1894-1962)

L'art de Mané-Katz cherche à maintenir la culture vivante de la Torah.

Son enfance fut totalement imprégnée par la culture juive. Son père, qui s'occupait de la synagogue et, l'éduqua selon les préceptes de la religion juive
souhaitant qu'il devienne rabbin.

Le jeune garçon apprit alors, le dessin en cachette.

Mané- Katz est le peintre des rabbins, des ghettos, et des Justes, celui de la dispersion, véritable témoin et poète de son peuple.

Même s'il ne veut pas être seulement un peintre juif et qu'il a consacré des œuvres aux fleurs, aux paysages de Paris, de Vendée et de Bretagne, il demeure un interprète des communautés juives d'Europe centrale et orientale.

Ses œuvres,
sont colorées, vivantes,
expressives, attractives,
poétiques et solaires.

A sa mort en 1962
Le journal Le Monde
écrira :
La disparition de Mané-Katz affectera non seulement ceux qui suivaient avec intérêt son travail mais encore les familiers de Montparnasse, dont il était la plus pittoresque vedette.
Il y avait à la fois dans ses grands tableaux sur les thèmes de la Bible ou du cirque, comme dans son comportement, un enthousiasme et un enjouement qui n'appartenaient qu'à cet ukrainien de Paris.
On en venait parfois à s'étonner qu'ils puissent émaner de ce petit homme vif et plein d'humour.