Format de la toile seule hirs cadre 50x61cm
Il s'agit effectivement d'une très jolie composition orientaliste de Lucien Mainssieux qui peint ici des gourbis à Tipazza en Algérie en 1955, comme à son habitude àcette époque là il emploie sa touche habituelle par larges aplats et sa palette typique faite d'ocres, d'oragés, de verts,Terre de Sienne, bleu ciel.... L'Algérie sera comme sa deuxième terre de coeur, il y passera de longues périodes, surtout dans les environs de Tipazza où il peindra des paysages, des scènes animées, des portraits d'autochtones etc...
Car Lucien Mainssieux est autant reconnu pour ses paysages orientalistes, que pour ses vues de Voiron et des environs de Lyon ou Grenoble, que pour son appartenance à l'école de Crozant.
Lucien Mainssieux est un artiste peintre, critique musical et graveur français, né le 4 août 1885 et mort le 8 juillet 1958 à Voiron.
Orphelin de mère à l'âge de 19 mois, Lucien Mainssieux est atteint d'une tuberculose des os du bassin (ou coxalgie). Il passe ses douze premières années alité et boite toute sa vie.
À Grenoble, François Joseph Girot est son premier maître et Jules Flandrin sa première influence marquante.
Il arrive à Paris en 1905, l'année du scandale des peintres fauves pour travailler avec Jean-Paul Laurens. À l'académie Julian, il rencontre Dunoyer de Segonzac qui sera un ami fidèle.
À Paris, il fréquente Max Weber, rencontre grâce à lui Picasso mais fréquente aussi Matisse, Marquet, Jacqueline Marval et Rouault. Il n'est d'aucun des mouvements de l'époque, en particulier pas du cubisme. Son seul modèle absolu est Cézanne.
Mainssieux entreprend de nombreux voyages au cours de sa vie, notamment à travers toute la France. Même s'il habite Paris, il revient à Voiron l'été, où il peut peindre avec plus de facilité des paysages et donc aussi en Creuse où il vient assez régulièrement.
Son premier voyage hors de France se fait à Rome en 1910. C'est une révélation pour lui : les monuments antiques aux pierres rosies, l'architecture parfaite et la sculpture le fascinent. Lorsqu'il voit le mont Palatin, il décide de le peindre, émerveillé par la beauté du paysage. Ce mont lui est apparu la première fois alors que « le soleil descendait lentement à l'horizon, les palais de la ville et les collines lointaines étaient dans une brume d'or ». Il expose en 1913 le tableau de cette scène, Le Mont Palatin, au salon d'automne de Paris. Il est remarqué par les critiques et le grand public grâce à son style. Il retourne cinq autres fois à Rome entre 1911 et 1926.
En 1921, après avoir obtenu une bourse pour l'Afrique, Mainssieux part en Tunisie. Sa découverte du monde musulman l'émerveille et il se met à peindre des marabouts, des palmeraies, des sables et des oasis. Il retournera dans ce pays de nombreuses fois.
Il visite le Maroc à quatre reprises à partir de 1929, puis écrira un livre, Le Maroc secret, illustré de dessins mais qu'il ne publiera jamais. Son dernier voyage fut encore pour le Maroc en 1958, à Agadir. Entre 1942 et 1954, Mainssieux entreprend quatre voyages en Algérie, à Tipaza. Les douze dernières années de sa vie, Mainssieux les passa entre Voiron, Paris et Tipaza. Tous ces voyages ont influencé sa vie, de sa façon de peindre à sa vie privée, puisque c'est pendant ces périples qu'il a rencontré sa femme. Ces voyages lui donnent l'inspiration pour peindre des tableaux qui le feront remarquer du public.
Cette toile est en très bon état, éventuellement à nettoyer légèrement, livrée dans un cadre doré ancien avec un petit manque de dorure.
Oeuvre garantie authentique