Manuscrit de sutra bouddhiste de Ceylan (Puskola poth) avec couvertures en bois peint décorées de manière traditionnelle.
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Epoque - XIXe siècle
Etat - Bon état
Mesure - Largeur 34 cm
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Écriture sur feuilles d'ola
Des textes bouddhistes ont été documentés sur des feuilles d'ola (puskola ou talipot). La pratique de l'écriture sur feuilles d'ola perdure encore aujourd'hui, bien que peu répandue. Jusqu'à récemment, les horoscopes étaient écrits sur des feuilles d'ola, principalement pour être préservés pendant plusieurs générations. Elles étaient alors enroulées et conservées.
Le matériau utilisé pour la préparation de la feuille d'écriture est prélevé sur de jeunes feuilles tendres non ouvertes provenant de jeunes arbres. Lorsque la feuille tendre est sur le point de s'ouvrir, elle est coupée, retirée et fendue. Les folioles qu'elle contient sont ensuite séparées et retirées une à une. Les nervures centrales sont retirées et les bandes de limbes enroulées sont plongées dans une casserole remplie d'eau froide. Le récipient est placé sur un feu doux jusqu'à ce que l'eau atteigne progressivement le point d'ébullition. On baisse ensuite le feu et on laisse mijoter les feuilles dans l'eau pendant trois ou quatre heures. On les sort ensuite et on les fait sécher quelques jours au soleil. On les expose ensuite à l'air libre, à la rosée, pendant trois nuits pour qu'elles s'assouplissent.
Les feuilles sont roulées et conservées jusqu'à leur lissage et leur finition. Pour cela, on retire chaque feuille et on fixe un poids à l'une de ses extrémités. On la tire ensuite de haut en bas contre la surface lisse d'un cylindre de bois horizontal. On utilise généralement le tronc d'un palmier d'arec attaché à deux poteaux à une hauteur convenable.
Les limbes des feuilles sont coupés en longueurs de 23 à 81 cm et façonnés en feuilles de livre. La largeur de chaque feuille est de 5 à 7,5 cm. À l'aide d'un poinçon en acier, on perce deux trous et on les lime ensemble en insérant des chevilles dans chacun des trous et dans des planches de bois de chaque côté.
L'écriture sur une feuille de palmier se fait à l'aide d'un « ulkatuva », un stylet à pointe en acier. On l'aiguise de temps à autre sur une pierre huilée. Les lignes formant les lettres sont gravées à la surface de la feuille. Le stylet est en métal, comme l'or, l'argent, le cuivre ou le laiton. Certains sont simples, d'autres ornés.
Une fois le livre terminé, les feuilles et les couvertures sont reliées entre elles par une cordelette passant dans les perforations situées sur le côté gauche des feuilles et des plats. Un « puskola potha » est ainsi né.
Les textes bouddhistes écrits sur des feuilles d'ola sont invariablement conservés dans les temples. Le « pirith potha » est l'un de ces textes, que l'on sort chaque nuit pour chanter les strophes.
Au Sri Lanka, le cinghalais est à la fois une langue parlée par le peuple cinghalais et un système d'écriture qui permet également d'écrire en sanskrit et en pali ; le pali est d'ailleurs une langue courante dans les manuscrits cinghalais. Bien que les manuscrits sur feuilles de palmier soient utilisés pour toutes sortes d'ouvrages, du traité médical pali-cinghalais Yogaratnakara au Ramayana, les manuscrits sur feuilles de palmier cinghalais sont particulièrement célèbres pour leur importance dans la préservation des textes du bouddhisme Theravada, y compris les sutras et les histoires.