Diamètre : 22,5 cm ; hauteur : 24 cm.
Quelques piqûres aux miroirs mais les bandes sont bien visibles et assez bon état de fonctionnement.
Il s’agit d’un modèle à mécanisme musical datant des années 1920-30.
Il est constitué de 10 miroirs prismatiques disposés au centre d’une couronne métallique montée sur un pied en bois tourné, dans laquelle sont glissées 7 bandes à décors divers lithographiés (71x6 cm) : la bascule, la course d’autruche, le diable faisant cuire un gendarme sur un réchaud, le bilboquet, le singe acrobate au chapeau, la danse du bonhomme fil de fer, et une simple bande noire et blanche.
« Le praxinoscope, breveté par Emile Reynaud le 30 août 1877, est présenté à l’Exposition universelle de Paris en 1878. Madame Burée, chargée d’écrire le rapport sur la section bimbeloterie, donne une description du nouvel appareil : ‘Basé sur une nouvelle combinaison de l’optique, le praxinoscope (praxis, action, scopeo, je regarde) produit, comme le phénakistiscope ou zootrope et autres appareils connus, l’illusion du mouvement. Mais cette illusion est produite dans ce nouvel instrument par un moyen nouveau, dont les résultats sont plus complets que ceux qui avaient été obtenus jusqu’ici. [...] dans le praxinoscope la substitution des poses successives est obtenue à l’aide de glaces ou miroirs plans, placés à égale distance entre le centre de rotation de l’appareil et les dessins disposés en couronne autour. De la sorte, les images virtuelles des dessins successifs se faisant toutes au centre de l’appareil, se superposent les unes aux autres, ce qui produit l’illusion la plus complète et la plus parfaite du mouvement.’ » (cf. site de la Cinémathèque française)