Peuple Kanak,
grand tapa de Nouvelle Calédonie,
milieu du XXe siècle (ramené en France dans les années 1960).
Très bel état de conservation.
Long. : 375 cm / larg. : 227 cm.
Typique de l’art océanien et plus particulièrement de l’art kanak, le tapa, appelé aussi étoffe végétale, est formé d’écorce battue provenant de banian, d’arbre à pain ou de faux mûrier.
L’écorce était mise à tremper 3 jours, découpée en bandes et battue à l’aide de battoirs (dont le centre cutlutel Tjibaou à Nouméa possède plusieurs exemplaires).
Ces bandes étaient à plusieurs reprises repliées sur elles-mêmes, jusqu’à obtenir les dimensions et l’épaisseur souhaitées du tapa, puis il était séché au soleil.
Il était ensuite décoré de motifs souvent géométriques avec des pigments naturels, généralement bruns ou noirs.
Le tapa était utilisé de manière traditionnelle, offert à l’occasion d’une naissance, d’un mariage ou d’un décés.
Il décorait aussi la case du chef.
Ouvrage d’art kanak très apprécié, Henri Matisse en possédait un dans son atelier.
Plusieurs tapas font partie de la collection du Musée des Arts Premiers du Quai Branly.
En Nouvelle Calédonie, ils ont intégré les collections du Centre Culturel Jean Marie Tjibaou.
Une très belle exposition a eu lieu à la Mairie de Ponérihouen (Province Nord) en 2015.
Très décoratif, il s'intègre parfaitement dans un intérieur rustique, ethnique ou contemporain.
(vendu avec certificat et lettre-témoignage familial / la zone surexposée qui apparait sur certaines photos est due au soleil)