"Piano A Queue Napoléon III, En Bois Satiné Parqueté à Monture En Bronze Doré, Par Erard,"
Piano a queue Napoléon III, en bois satiné parqueté à monture en bronze doré. Par Erard, vers 1850. Mouvement numéroté 380. Le couvercle à charnière renfermant le mouvement estampillé 380 sur le cadre métallique, portant l'inscription à l'encre « Par Brevet d'Invention »/Seb & Pré Erard/13 et 21 rue du Mail/Paris. Pupitre à charnière signé Erard sous le couvercle. Clavier en ébène et ivoire. Pédalier en forme de lyre reposant sur trois pieds fuselés cannelés, sur roulettes. Numéroté deux fois sur la carcasse du pédalier 9460 et au pochoir 99712.
Né à Strasbourg en 1752, Sébastien Erard établit son atelier de piano et de harpe au 45-47 rue la Boétie en 1777. Erard s’installe à Londres pendant la Révolution où il ouvre un deuxième atelier sur Marlborough Street, qui produit en 1856 un piano acheté par la reine Victoria en 1856 (aujourd’hui dans le White Drawing Room de Buckingham Palace). Tout en continuant à diriger la maison londonienne, Erard retourna à Paris où il mourut en 1831. Les ateliers étaient alors dirigés par le neveu Pierre Erard qui fournissait des pianos à des compositeurs tels que Franz Liszt et Giuseppe Verdi.