Numérotée 574668
Grande coupe soliflore d’inspiration japonisante en cristal et bronze argenté et doré. Elle est formée d’une coupe évasée surmontée d’un vase cornet, le tout en cristal gravé d’un décor de fleurs aux bordures cerclées d’un filet doré. L’ensemble est enchâssé dans une monture en bronze argenté et doré à l’imitation de bambou, reposant sur six pieds en forme de pomme de pin.
Cette monture japonisante en forme de bambou est caractéristique du travail de la Maison Christofle qui collabora dans la 2e moitié du XIXe siècle notamment avec les dessinateurs Émile Reiber et Édouard Lièvre, qui lui fournirent des modèles inspirés de la Chine et du Japon.
Biographie :Charles Christofle (1805-1863), après avoir dirigé une maison de bijouterie et joaillerie, fonda la maison d’orfèvrerie portant son nom. Parallèlement à son succès à l’Exposition des Produits de l’Industrie de 1839, il racheta les brevets de dorure et d’argenture par galvanoplastie à Ruolz, puis à Elkington, procédé pour lequel il obtint une nouvelle fois la médaille d’or à l’Exposition de 1844. Christofle devint alors le fournisseur attitré de la famille royale ; succès confirmé sous le Second Empire, où il est récompensé régulièrement aux Expositions Universelles. À sa mort, la maison fut conservée par son fils Paul (1838-1907) et son neveu Henri Bouilhet (1830-1910).