Vera Nilsson (1888-1979), était une artiste peintre suédoise renommée. Dès son plus jeune âge, elle manifeste un intérêt profond pour l'art, et bénéficie de leçons privées de dessin pendant sa scolarité. Cette passion précoce conduit Vera à intégrer la formation des enseignants en dessin à l'École technique de Stockholm de 1906 à 1909. Plutôt que de suivre le chemin de l'académisme, elle choisit de poursuivre sa propre voie en s'inscrivant à l'école d'art Valand de Göteborg sous la direction de Carl Wilhelmson peintre suédois de renom à cette époque. Désireuse d'explorer de nouvelles perspectives, Nilsson part à Paris en 1910, où elle étudie sous la houlette du cubiste Henri Le Fauconnier à l'Académie de La Palette. Lors de l'exposition Sonderbund à Cologne en 1912 , elle est profondément touchée par les œuvres de Vincent Van Gogh. Cette rencontre influencera son orientation vers l'expressionnisme. Les années suivantes sont jalonnées de voyages et de découvertes. Durant la 1 ère Guerre mondiale, Vera s'installe à Copenhague, et profite d'un environnement artistique dynamique tout en passant ses étés sur l'île d'Öland, source d'inspiration pour nombre de ses paysages. En 1919, elle part en Espagne. Ce voyage lui permet de s'imprégner des œuvres d'El Greco à Tolède, renforçant sa quête d'une expression artistique intense et émotionnelle. La naissance de sa fille Catharina, surnommée "Ginga", en 1922, a ouvert un nouveau chapitre dans sa création, donnant lieu à une série poignante de portraits maternels. Vera Nilsson est également une artiste engagée. Profondément pacifiste, elle traduit ses convictions dans des œuvres telles que "Penning contra liv" en 1939, une dénonciation puissante des horreurs de la guerre civile espagnole. Ses voyages au Sénégal en 1949 enrichissent sa palette thématique, capturant la vie quotidienne africaine avec sensibilité et respect. Dans les années 1960, préoccupée par la menace nucléaire, elle produit des œuvres reflétant ses inquiétudes, tout en offrant des messages d'espoir. Vera Nilsson a également joué un rôle clé dans l'intégration de l'art dans l'espace public suédois. Sa mosaïque "Det Klara som trots allt inte försvinner", installée en 1957 à la station de métro T-Centralen de Stockholm, demeure un témoignage de son désir de rendre l'art accessible à tous. En reconnaissance de sa contribution exceptionnelle, elle a reçu la médaille Prince Eugen en 1948 et est devenue, en 1954, la première femme du XXᵉ siècle élue membre de l'Académie royale suédoise des beaux-arts. Une part significative de son œuvre est consacrée à la représentation des enfants, notamment sa fille Catharina. Son approche expressionniste visait à capturer l'essence émotionnelle de ses sujets plutôt qu'à en fournir une représentation idéalisée. Cette démarche artistique a parfois suscité des critiques de la part de ses contemporains, certains percevant ses portraits d'enfants comme "laids". Cependant, ces œuvres reflètent la volonté de Nilsson de transmettre la profondeur et la complexité des émotions infantiles, s'éloignant ainsi des conventions traditionnelles pour offrir une vision plus authentique de l'enfance. Vera Nilsson décède en 1979 à Stockholm, laissant derrière elle un héritage artistique riche, empreint d'émotion, de couleur et d'un engagement indéfectible envers l'humanité.
État :
Cadre : parfait état.
Vitre : parfait état.
Dessin : quasi parfait état : 2 marques sur le haut à gauche comme si le papier avait gonflé.
LES PHOTOS SERVENT DE DESCRIPTIF. Pour d'autres photos, prenez contact avec moi.
Signé : Vera Nilsson (1888-1979) peintre suédoise.
Période : circa 1920 / 1930.
Dimensions :
Dessin à vue de la Marie Louise : Largeur 18,5 cm – Hauteur 26 cm.
Cadre : Largeur 32 cm – Hauteur 40,5 cm.
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