Le tracé rectiligne et anguleux des lettres évoque un style épigraphique ancien, utilisé à des fins spirituelles et protectrices. Deux percements latéraux indiquent qu’elle pouvait être portée suspendue, probablement en pendentif ou cousue sur un tissu.
Pierre sculptée, polie et gravée, probablement agate ou stéatite. Deux percements latéraux,
bon état général de conservation. (voir les photos)
Islam, Moyen-Orient, période abbasside, VIIIe–Xe siècle après J.-C.
dimension : 3,1x2,7x0,9 cm
Provenance : ancienne collection Marie-Ange Ciolkowski, Paris, constituée dans les années 60–70.
Vendue avec certificat d’authenticité de l’expert Serge Reynes, garantie d’origine et d’époque.
Les amulettes gravées d’inscriptions en écriture koufique étaient largement répandues dans le monde islamique médiéval, notamment sous les Abbassides. Leurs inscriptions, souvent extraites du Coran ou composées des 99 noms de Dieu, visaient à protéger le porteur contre le mal, la maladie ou les mauvais esprits. L’organisation en cases évoque des talismans structurés, renforçant leur efficacité symbolique. Portative et discrète, cette amulette s’inscrit dans une tradition de piété quotidienne mêlée à l’art épigraphique sacré.
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