Gabriel Dauchot est né le 10 mai 1927 à Livry-Gargan. Soutenu par les encouragements de son père, architecte, et peignant dès l'âge de quatorze ans. ,Gabriel Dauchot, dont l'admiration va à Maurice Utrilloet Chaïm Soutine reçoit en 1940 les conseils d'Émile Othon Friesz et d'Yves Brayer à l'Académie de la Grande Chaumière, puis entre en 1942 à l'École nationale supérieure des beaux-arts. Il participe dès sa jeunesse aux Salons parisiens et n'a pas encore vingt ans lorsque la galerie Katia Granoff[6], puis la galerie Cardo ,organisent ses premières expositions personnelles.
« Le lauréat est un moins de trente ans » observe Claude Roger-Marx, qui ne manque pas de relever « l'atmosphère de déguisement qui lui est chère » ainsi que « la sourde truculence qu'il donne aux fonds opaques où chantent avec distinction des gris froids, des verts, des carmins et des safrans »[8]lorsqu'en 1951 le prix de la Société des collectionneurs et amateurs d'art est attribué à Gabriel Dauchot.
Waldemar George observe dans les années 1950 que si « ses œuvres de début étaient traitées dans un style réaliste qui rejoint parfois le populisme, le peintre tente de s'en dégager et réagit contre un art littéraire ». Ses dernières toiles d'alors, « portraits, paysages, compositions et natures mortes, s'imposent par la vie intense de la matière »[9]. Près de quarante ans plus tard cependant, en 1989, Gérald Schurr continuera de retenir dans l'œuvre de Dauchot « une campagne triste peuplée d'êtres pitoyables, à mi-chemin entre le drame et la dérision, un univers truculent sauvé du tragique par un humour grinçant »
Son appartement-atelier était situé au no 5 place Pigalle à Paris