La découverte de Moïse
Huile sur toile, cm 105 x 206
Avec cadre, cm 116 x 219
Né, comme le rapporte l’érudit Baldinucci, en 1646 à Florence dans le cadre d’une famille d’artistes, Pietro (ou Pier) Dandini reçoit les premiers rudiments de son oncle Vincenzo. Les nouvelles relatives à sa parabole existentielle nous sont connues par sa biographie très détaillée, rédigée quelques années après sa mort, de Francesco Saverio Baldinucci : le fait que, dans un laps de temps très limité depuis son décès, une biographie autonome lui a été dédiée, ce qui montre la grande fortune critique dont le peintre, dès le tout premier XVIIIe siècle, jouissait dans le domaine toscan. Suite à sa formation florentine, Dandini effectue un séjour d’étude à Venise, en touchant tangentiellement aussi les centres de Modène, Parme et Bologne : dans ce contexte, le toscan a la possibilité d’observer en direct et étudier attentivement les œuvres de Titien, Veronese, Correggio et des Carracci, qui laissent une marque indélébile sur son imaginaire visuel ramifié, influençant fortement toute sa production future. Dans ses premières œuvres, parmi lesquelles nous rappelons Un Miracolo del beato Giovacchino Piccolomini - que l’érudit Cinelli en 1677 loua vivement - et L'Assunzione della Vergine in S. Verdiana, on dénote une influence décisive par rapport à la production de Pietro da Cortona, perçu comme un maître idéal. A partir des années Novanta du XVIIe siècle, Dandini reçoit en Toscane d’importantes commissions publiques, étant souvent engagé par le grand-duc en personne : en 1591, par exemple, l’artiste exécute à fresque une Allégorie de la Toscane pour la œuvre vivement acclamée par le désormais vieil ardent Livio Mehus;