Pastel sur papier.
Signé en bas à droite Yves Dieÿ.
Cadre en bois cérusé.
Dimensions : H. 68,5 cm, L. 46,5 cm
Dimensions avec cadre : H. 78,5 cm, L. 56,5 cm
Notre portrait, à l'esthétique résolument Art Déco, représente l'archétype de la femme fatale, sûre de ses charmes.
La pose est langoureuse, le bras nonchalamment étendu sur sa cuisse, les yeux mi-clos, le visage renversé en arrière comme en pâmoison, un sein dénudé offert au spectateur.
Emanent d'elle séduction, sophistication et mystère. Tout concourt à son image de tentatrice : sa chevelure brune dégageant sensuellement sa nuque, ses lèvres rehaussées d'un rouge intense, ses paupières ombrées d'un nuage bleuté, ses sourcils à la virgule soulignée, son bracelet précieux pendant négligemment à son poignée et la pointe de son sein fièrement arboré.
Yves DIEŸ (1882 Paris - 1984 Paris)
Peintre, aquarelliste, dessinateur et graveur français post-impressionniste réputé pour ses nus sensuels.
Etudiant à l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris dans l'atelier du peintre Louis François Biloul spécialisé dans les nus et les portraits, il expose régulièrement au Salon des Artistes Français dont il obtient une médaille d'or en 1942 et qu'il rejoint bientôt comme sociétaire. Dans les années 50 et 60, il travaille et expose en Belgique et participe à l'exposition des Arts en Europe où il décroche une médaille de vermeil.
Outre sa prédilection pour les figures féminines séduisantes, il s'adonne aussi aux portraits, aux natures mortes, aux scènes de genre localisées à Paris ou sur l'île de Ré ainsi qu'en Espagne, au Maroc et en Algérie.
On peut retrouver ses œuvres en France (Musée des Augustins de Toulouse, Ministère des Armées à Paris), en Belgique (Palais des Beaux-Arts de Charleroi, Château de Laeken), en Italie (Pinacothèque Giovanni Morscio à Dolceaqua), à Alger et jusqu'à Bangkok (Palais Royal).
Son atelier a été dispersé aux enchères par Pierre Cornette de Saint-Cyr en 1976.