Monté sur un cheval blanc (pour souligner la noblesse et la pureté de l’homme), l’Empereur moustache blanchissante décore des soldats blessés. Derrière lui son état-major. Derrière les soldats récompensés, l’infanterie, les cuirassiers et l’artillerie. Au premier plan à gauche, des officiers blessés dont celui qui a la tête bandée porte la médaille de la campagne d’Italie.
Au premier plan à droite, deux soldats font la « popote » en admirant l’Empereur. Au second plan, une colonne d’infanterie porte le drapeau français. Le paysage situé à l’arrière-plan comporte des maisons à toits pointus, des édifices religieux chrétiens et un moulin bâti sur une maison.
Nous ne pouvons qu’imaginer ce que le peintre a voulu représenter. Il a mêlé tout un tas de scènes pour symboliser la fin de l’Empire (avec tous les soldats blessés), mais avec un Empereur triomphant (quoique vieillissant) et des soldats abimés mais qui portent toujours haut le drapeau français.
L’œuvre réalisée à l’encre et à l’aquarelle a été peinte après Sedan et après la fin de l’Empire. Probablement dans les années 1870-1880.
Auguste Maurin était-il un soldat de l’Empire ? un fervent soutien, cela est sûr.
L’œuvre est dans son cadre d’origine (avec des manques), panneau de bois d’origine au dos et verre d’époque. C’est une œuvre étonnante, foisonnante de vie et de couleurs, témoin d’une époque révolue.
108x80cm au complet
96x70 à vue
Le peintre Auguste Maurin est un illustre inconnu. Nous ne connaissons qu’une autre œuvre de lui, conservée au Musée Crozatier au Puy-En-Velay. Il s’agit d’une reprise d’une œuvre d’Edouard Detaille peinte en 1888. Numéro d’inventaire 1987.2.76. C’est probablement un nostalgique de l’Empire, peut-être un soldat qui a peint ses souvenirs.
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