Chocs - usures, patine d'usage, bois oxydé.
Les serrures sont nommées « konbarabara » (protubérance de porte). Souvent en bois de Ficus.
Elles peuvent être offertes aux femmes par leur mari, pour la naissance du premier garçon. La pose de la serrure
correspond alors, à l'accession pour l'épouse au statut social de « femme majeure» c'est-à-dire de mère d'un enfant mâle.
Une autre pratique consiste à remettre à la jeune fille une porte avec sa serrure, au moment ou elle quitte la maison de ses
parents. La clef symboliserait l'entente des deux sexes. Une tête ronde sans oreilles fait référence au dieu Faro, le maître de l'eau, qui apporte harmonie au monde et à la vie des hommes.
Ces serrures faisaient partie des biens personnels de la femme et étaient transmissibles aux héritiers de même sexe, (filles et brus).
On notera le fin travail de gravure. Les chevron étaient un langage, informant le visiteur du rang de la famille visitée, sa lignée.
Provenance : Collection d'un auteur d'ouvrage sur les poulies et serrures (le nom sera donné à l'acheteur).