"Etude pour des Roses Trémières"
Gouache sur papier, signée et datée 1976.
Etiquette de la Galerie Protée, rue Croix Baragnon à Toulouse.
Jean Couy est défini comme un peintre et graveur del'abstraction lyrique ou de l'expressionnisme abstrait, cette approche esttempérée par Jean-Pierre Delarge qui range l'artiste dans l'abstractionimpressionniste au début des années 1950 pour le voir revenir, à la fin de ladécennie 1960, vers une figuration où le végétal domine, avec « desgéométries planes étalées entre les bosquets et les futaies et traitées ensépia qui le disputent au violacé ». Alors qu'en 1967 GeorgesBoudaille observe qu'ainsi « il est tenu à l'écart aussi bienpar les purs abstraits, qui ne peuvent admettre l'inspiration bucolique de sestableaux, que par le clan figuratif, radicalement opposé à la formulation d'unepensée en peinture par des moyens spécifiquement plastiques », René Huygheet Jean Rudel peuvent, en 1970, situer Jean Couy avec Gérald Collot, GéulaDagan, Olivier Debré, Paul Kallos, Robert Lapoujade et GeorgesRomathier du côté d'une « synthèse pure » où le souci del'artiste « n'est plus de représenter une nature imitée, copiée, maisde fixer une perception du monde au centre des éléments ». Dans cette mêmevoie, au terme d'abstraction pure Lydia Harambourg substitue celuide « figuration stylisée », Gérard Xuriguera parlantpour sa part de « figurations douces, enrichies de leur passage parl'abstraction » où il situe Jean Couy, aux côtés de peintrescomme Claude Garache, François Jousselin, Louttre.B, XavierValls ou Jacques Vimard, dans une « approche de l'observénon inféodée au document photographique, non objectivisée par l'œilenregistreur d'un regard froid », dans ce charme qui, « d'après VladimirJankélévitch, est non seulement toujours absent et toujours ailleurs, mais enoutre perpétuellement plus tard ».
Dimensions du cadre : 40,5 x 30,5 cm
Dimensions de l'oeuvre (à vue) : 25 x 17