Travail d'orfèvrerie française signé de la maison Cardeilhac-Paris
Structure à piétement tripode en bronze argenté finement ciselé présentant un riche décor de rinceaux, d'agrafes et coquilles surmontés d'enroulements de feuillages d'acanthe dressés et agencés pour recevoir une coupe circulaire en épais cristal taillé et gravé de motifs feuillagés et d'une étoile rayonnante en fond, agrémenté au sommet d'une bordure chantournée.
Très bon état de l'ensemble, a noter deux petites égrenures situées sous le talon d'une coupe non visible une fois en place sur son piétement. Elles mesurent chacune 27 cm de large X 20 cm de haut.
Antoine-Vital Cardeilhac fonde en 1804 son entreprise d’orfèvrerie et se spécialise dans la coutellerie et la vaisselle plate. Au fil du XIXe siècle, la société se transmet de père en fils, avec Armand-Edouard puis Ernest, et continue de produire avec succès des pièces fortement inspirées pour la plupart des modèles de ferronnerie, aux riches ornements finement confectionnés. Ces œuvres aux formes et styles variés sont toutes jugées remarquables par leur ciselure. La maison Cardeilhac se fait alors inévitablement remarquée aux expositions nationales et internationales pour la grande qualité des pièces offertes au public et reçoit de nombreuses récompenses, telle la médaille de bronze remportée en 1823, d’argent en 1827 et 1834 ainsi qu’à la célèbre Exposition Universelle de Paris en 1867. Enfin une médaille d’or vient les consacrer à l’Exposition Universelle de 1878, donnant ainsi à la maison Cardeilhac un essor sans précédent.